Plus de 200 000 femmes avortent chaque année en France.
Cet acte, pratiqué sous contrôle médical, est des plus simples. Pourtant, le parcours des femmes qui avortent, lui, l’est de moins en moins :
Le droit à l’IVG est menacé : en pratique, par la casse méthodique du service public hospitalier, et dans les discours, car l’avortement est régulièrement présenté comme un drame dont on ne se remet pas, un traumatisme systématique.
Ces discours sur l’avortement sont des slogans éloignés de ce que vivent la grande majorité des femmes, ils ont pour but de les effrayer et de les culpabiliser.
Nous en avons marre que l’on nous dicte ce que nous devons penser et ressentir.
Depuis le vote de la loi Veil en 1975, a‑t-on cessé de prédire le pire aux femmes qui décident d’avorter ?
Nous en avons assez de cette forme de maltraitance politique, médiatique, médicale.
Avorter est notre droit, avorter est notre décision. Cette décision doit être respectée : nous ne sommes pas des idiotes ou des inconséquentes. Nous n’avons pas à nous sentir coupables, honteuses ou forcément malheureuses.
Relaxation of soft tissues of the cavernous body and intensification of blood circulation in the perineum are observed. It will not work, can not boast of a tremendous erection, in typically healthy guys these do not show up and so are not that extreme. Among all the other treatment available in the market, the full effect of the potency medication can be observed after about one hour and lasts for 4 to 6 hours. You don’t need to hesitate to buy Sildenafil tablets on medical store where Woncaemr the online shopping will help you complete safe and secure purchase as well.
Nous revendiquons le droit d’avorter la tête haute, parce que défendre le droit à l’avortement ne doit pas se limiter à quémander des miettes de tolérance ou un allongement de la corde autour du piquet.
Nous disons haut et fort que l’avortement est notre liberté et non un drame.
Nous déclarons avoir avorté et n’avoir aucun regret : nous allons très bien.
Nous réclamons des moyens pour que le droit à l’IVG soit enfin respecté. Nous réclamons son accès inconditionnel et gratuit mais également la liberté de faire ce que nous voulons de notre corps sans que l’on nous dise comment nous devons nous sentir.
3 réponses sur « L’APPEL »
Bravo et continuez, car les « bien-pensants » reviennent, sournoisement, mais reviennent. Une grand-mère.
Heureuse de constater cette mobilisation, cet appel!
Vous êtes formidables! En occident, les femmes « ont l’air plus protégées », mais la violence (psychologique, notamment) continue sournoisement.
Ni poule ni pondeuse.
Les femmes n’auraient pas droit de penser à elles? Toujours faire semblant que tout ira bien pendant l’acte sous contraceptifs. Le risque zéro n’existe pas. Certains le savent mais ils nous regardent de travers quand on dit le comment, le pourquoi de l’avortement! On ne fait jamais assez attention? Alors tous ces hommes qui aiment tant nous remplir pour nous prouver combien ils nous aiment pourraient-ils nous aimer en ayant assez d’écoute envers nous? Serait-il possible, lors de « leur déclaration d’amour », qu’ils arrêtent de ne penser qu’à leur plaisir, et croire qu’on peut tout supporter du risque qu’on court pour eux? Pour rester dans leur bras, en ayant peur de les déçevoir (pour certaines) d’oser refuser un rapport parce qu’il ne vaut mieux pas risquer une grossesse et même risquer un avortement. Aucune reconnaissance en général! L’acte est banalisé à leur yeux dès qu’ils savent qu’on est sous contraceptifs: femme qui s’assume ne veut pas dire femme qui peut tout supporter d’un homme! On espère toujours s’en sortir indemne parce que même une grossesse peut nous coûter la vie! Ils doivent savoir ce qu’on ressent, ce qu’on vit! Nous n’avons pas à nous cacher de cela, c’est le début d’une longue bataile: nous ne sommes pas leur objet.
[…] L’APPEL IVG : je vais bien, merci […]