Hop, son texte :
Réalisatrice de documentaires, je travaille actuellement sur un nouveau projet de film sur l’avortement (produit par Point du Jour),pour les chaînes Arte et Radio-Canada.Il s’agit de voir en quoi le parcours vers l’IVGest de plus en plus semé d’embûches, aussi bien matérielles que morales,et ce, même dans les pays les plus libéraux sur la question. Ce n’est pas un documentaire historique sur les luttes pour l’avortement mais un état des lieux de comment est pratiqué, pensé et vécu l’avortement de nos jours.
Je suis à la recherche de femmes qui accepteraient de me raconter leur expérience quand elles ont décidé d’avoir recours à l’IVG: regards réprobateurs, remarques culpabilisantes de l’entourage ou des médecins,
délais d’attente trop longs, personnel peu formé, tracasseries administratives…
Il s’agit dans un premier temps d’un premier contact pour une éventuelle participation dans ce film.
Vous pouvez me contacter par mail (mjaury@hotmail.fr) ou par téléphone (06 07 90 05 83).
Je vous remercie par avance de votre aide.
À très bientôt j’espère.
Marie-Pierre Jaury
2 réponses sur « Une documentariste recherche des témoignages pour Arte et Radio-Canada »
Pourquoi ne pas faire ENFIN un film POSITIF sur l’avortement???
Arte va une fois de plus projeter und film « Tabu Abtreibung » prochainement qui prétend, d’après ce que j’en ai appris jusqu’ici, que la majorité des femmes souffrent psychologiquement après l’IVG.
En Suisse, il me semble que la plupart du temps cela se passe très bien, les conseillères et médecins sont gentil-le‑s, elles/ils n’engeulent pas les femmes et ne les culpabilisent pas, pas de tracasseries…
Si on commençait à DÉDRAMATISER l’avortement… s.v.p.
Anne-Marie
Bonjour,
Je suis d’accord avec Anne-Marie.
Je vais vivre mon premier (et j’espère le seul) avortement ce mardi 24 mars à 8h. Le personnel de la clinique que j’ai rencontré hier était très sympathique, l’anesthésiste m’a rassuré, m’a fait rire et mon compagnon était là et sera là le jour de l’opération. Je ne connais pas d’embûches. Mon gynécologue a juste voulu être sûre qu’il s’agissait de MA décision en me rappelant mes droits en tant que femme. Cet avortement, je sais au fond de moi que tout se passera bien mais ce n’est pas tous les jours faciles. En fait, la seule embûche, c’est que je trouve honteux que je me fasse avorter 1 mois 1/2 après que j’apprenne ma grossesse du à loi des 8 jours de délai de réflexion, loi qui a été abolie, il me semble dans la nuit du 19 mars.
Alors, oui, dédramatisons l’IVG. Plus de femmes pourront en parler, le faire sans culpabiliser. Ca m’a pris du temps avant de me rendre compte que tout ira bien.