Bonjour, je suis journaliste pour l’émission État de Santé sur La Chaîne Parlementaire (LCP), dont la prochaine édition parlera de l’IVG.
Un rapport récent montre que l’accès à l’IVG est de plus en plus difficile en France. C’est parfois un véritable parcours du combattant avant de trouver un centre d’IVG, selon le lieu et la période où l’on en a besoin.
Parfois, comme beaucoup d’entre vous en témoignent, le personnel médical peut avoir une attitude très culpabilisante.
Certaines femmes doivent partir à l’étranger car la mauvaise application de la loi en France ne leur permet pas de respecter le délai légal.
D’autres sont même harcelées par des associations pro-vie qui se cachent derrière des sites de soutien aux femmes qui veulent avorter.
Je cherche des témoignages de femmes ou de jeunes filles qui ont connu ont sont en train de faire l’expérience de ce genre d’obstacles.
Nous pouvons faire en sorte, si vous le souhaitez, que vous ne soyez pas reconnaissable à l’image. Le tournage aura lieu d’ici au 18 mars 2014.
Nous voulons sensibiliser sur le fait que l’IVG n’est pas un combat d’un autre temps puisqu’elle est aujourd’hui dévalorisée et menacée.
Merci d’avance de votre aide !
Diane Veyrat
Journaliste « État de santé » pour La Chaîne Parlementaire
Contact : Cet appel n’est plus d’acutalité
2 réponses sur « Une journaliste de LCP, La Chaîne Parlementaire recherche des témoignages »
Bonjour,
je tenais à témoigner de manière un peu différente si cela est permis. quelques mois après l’ivg ce à quoi je songe c’est ce qui se serait passé si je voulais effectivement mener une grossesse à terme.
Aurai-je été aidé, soutenue, m’aurait-on pointé du doigt et désigné comme » la-fille-qui est-tombé-enceinte-accidentellement »
Les etres humains font partie d’une communauté et je regrette l’absence de celle-ci, l’exclusion qu’elle peut produire. Pourquoi personne ne pose la question du choix réel des femmes qui vont avorter?
Oui je vais bien mais j’ai detesté la façon dont les medecins militantes que j’ai rencontré m’ont parlé en me prenant pour une pauvre petite enfant conditionnée à croire que l’avortement cépabien alors que j’étais simplement inquiète et triste de la situation. Ce qui est humain. Oui je vais bien mais sur le coup je n’en menais pas large, oui je sais pertinemment ce que ce droit à l’ivg est le fruit d’une longue lutte menée par des femmes courageuses. Actuellement il existe des pays dans lesquels l’avortement est interdit et je pense à toutes ces femmes obligées d’agir dans la clandéstinité. Les risques qu’elles encourent, la necessité de se cacher…
Je regrette que les féministes ne se posent pas la question politique , sociale, économique qui crée un contexte dans lequel on est censé choisir?
Pour plein des femmes qui ont avorté et qui vont bien , et dont je fais partie combien subissent la pression de l’entourage?
Je ne parle pas du petit copain, ni des hommes en général qui ont aussi leur part de souffrance
Non je parle de la politique sociale , du nombre de place dans les creches, de la possibilité d’avoir un enfant et d’etudier en meme temps
La maternité est une question hautement politique ! Donnons la possibilité aux femmes qui le veulent de choisir reellement…
Je vais bien merci, jamais je ne remettrais en cause ce droit qui evite tant de souffrance mais je me dis que dans une société differente ou j’aurais eu la possibilité materielle de m’en sortir seule, ou on ne m’aurait pas regardé de travers ou comme une idiote qui a eu un » accident » et bien mon » choix » aurait été différent
N’en déplaise à ceux qui croient encore aux fictions de la liberté totale de la conscience, nos choix sont toujours determinés. Et c’est aussi cela l’enjeu politique de l’avortement…
« Je regrette que les féministes ne se posent pas la question politique , sociale, économique qui crée un contexte dans lequel on est censé choisir? »
Mais, heu, je crois bien que si, le féminisme se pose ces questions là.