Elle commence par nous écrire ceci :
Cela fait un moment que je me rend sur votre blog (que je trouve fort
intéressant d’ailleurs!) et que j’hésite à laisser un message.
J’ai appris l’existence de ce blog par une amie conseillère conjugale
et familiale qui exerce dans un centre de plannification en Bretagne.
J’ai beaucoup appris en lisant vos articles et en me baladant sur tous
les sites d’informations que vous indiquez, donc tout d’abord, merci!
Du coup, forcément, on veut bien l’aider. Voici son message :
Bonjour,
Je suis actuellement en dernière année de formation d’assistante de service social et j’ai choisi d’orienter mes recherches de mémoire de fin d’étude sur le thème de l’IVG.
Plus particulièrement je m’intéresse au parcours de l’IVG chez les mineures ou adolescentes (jusqu’à 19 ans environ).
Quels sont les obsatcles rencontrés , les freins ou au contraire les encourgaments, incitations..?? Existe t‑il des pressions dans le cheminement de cette prise de décision?
Pour cela j’aimerai rencontrer ou échanger avec des femmes ayant vécu cette situation.
Je suis en étude sur Bordeaux mais je suis assez mobile sur toute la France car ma famille habite en Bretagne et sur Paris.
Bien sûr dans le cadre de ma formation (et de mon futur métier) je suis tenue au secret professionnel. Par conséquent tout ce qui pourra être dit restera confidentiel et anonyme.
Je vous laisse mon adresse mail et mon numéro de téléphone si vous voulez prendre contact avec moi:
maudjuhel@hotmail.fr 06.84.72.23.35
Merci de votre aide.
Maud Juhel
2 réponses sur « Une étudiante assistante sociale nous sollicite pour enquête sur l’IVG chez les mineures »
bonjour,
j’ai avorté en 1989, qqs mois après la naissance de ma fille.j ‘ai trouvé une oreille attentive a ma problématique au planning familial, ‘seule pour élever cet enfant désiré’ et une solution rapide , mais seulement en clinique privée.
ivg par aspiration sans aucune anesthésie (mon choix) je garde pas de souvenir ému de cet instant, la praticienne était d une froideur qui convenait a l instant ! par contre l infirmière était bienveillante .
Pour moi en sortant , petit clin d’œil a Simone weil , halimi Gisèle etc… qui m ont permis cette liberté, qui ne m ‘a jamais traumatisée
J ai ensuite eu un autre enfant qd je voulais sans probléme.
j’ai avorté à 15 ans et 20 ans après je ne peux pas y penser sans pleurer. je n’ai aucun regret et aucun sentiment de culpabilité. Ce qui est difficile et insupportable a vivre c’est le corps medical qui vous fait culpabiliser. Médecin, gyneco, hôpital.….vous pouvez décider mais on vous fait bien comprendre que ce qui vous arrive est grave.