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105 réponses sur « Je vais avorter bientôt »
J’ai fait l’erreur d’appeler ivg.net pour des informations concernant
une ivg !
Au secours !
Ensuite j’étais tellement dubitative voir choquée par leurs propos
que je suis allée fouiller sur les site de vraies informations.
Je vous ai trouvé ainsi que les articles du Monde et du Figaro.
J’ai 46 ans, 3 enfants, j’ai eu 2 grossesses à risque et une
hémorragie au dernier accouchement et j’ai failli y passer. J’ai
également évoqué mes 2 dépressions post natales sérieuses …
Mon interlocutrice m’a poussée à garder l’enfant au risque de ma vie
et celles de mes filles : maman fatiguée , voir déprimée avec un
quatrième enfant à charge non souhaité !!!
Je suis outrée et je pense aux autres femmes qui vont appeler !
Que pouvons nous faire, ils sont dangereux !
Bonjour, je vais bientôt avorter! Je l’ai déjà fait il y a 3 ans, sans aucun problème par aspiration et anesthésie locale. Nickel. Je voulais donc opter pour la même procédure, seulement là, je dois attendre 3 semaines, car ma grossesse est encore trop jeune pour une aspiration. Du coup j’hésite avec la prise de médicaments, car j’aimerai bien me débarrasser au plus vite des nausées intenses et de cette fatigue que je traine. Je ne sais pas quoi faire, car j’ai assisté une amie dans son IVG médicamenteuse et c’était pas glorieux: ça a duré longtemps, c’était très douloureux et elle a eu des saignements pendant presque un mois! Très peu pour moi!! en même temps si je dois vomir et avoir des sueurs pendant 3 semaines, c’est la même!
Quelqu’un peut il me conseiller? Merci!!
Bonjour,
j’ai 27 ans je suis artiste aérienne, mon corps est donc mon outils de travail. Je suis très désireuse d’avoir un jour une jolie famille, j’ai d’ailleurs deja trouvé son père idéal, mais nous ne nous sommes pas encore engagés, pas installés, et nous n’avons pas vécu certains de nos désirs artistiques. Cette année a été très éprouvante dans sa famille et on se dit toujours un décès vaut une naissance… Ca a été ma première réaction quand j’ai suspecté ma grossesse » c est peut être un signe, ca doit finalement être le moment… » Ce qui n’a rien aidé la date d’accouchement prévue le jour de l’anniversaire de mon amoureux!!!
Alors nous sommes passés par plusieurs étapes : sous le choc, heureux, dubitatifs,douteux …
5 heure du matin, Lorsque le test nous a confirmé la grossesse ( moi qui ai toujours voulu avoir des enfants et qui ai toujours eu peur de ne pas réussir à en avoir)les yeux grands ouverts et un sourire sur le visage » qu est ce qu’on fait?, est ce bien raisonnable ? Est on prêt? Est ce le moment? » ( nous habitons un petit 2 pièces avec un chien et ma situation d intermittente n est pas au meilleur de sa forme!) .
Pendant tout le reste de la nuit des questions tournent dans ma tête comment ça se passe si nous ne voulons pas le garder…? Je cherche alors sur internet quels sont les procédures d’avortements et je tombe sur le très bon site, que j’avais consulté il y a peu, choisirsacontraception.fr ( je suis tombée enceinte alors que j étais en transition entre la pilule et ma nouvelle méthode de contraception). Les termes « IVG médicamenteuse » et « IVG chirurgicale » apparaissent alors et cette dernière ne me rassure pas du tout!
Des le lendemain j’obtiens un rdv avec la conseillère de la PMI, une dame charmante avec qui je passe 1 heure à discuter et qui me rassure sur les procédures et m’aide à voir clair dans les démarches à effectuer, elle l’obtient même un rdv dès le lendemain pour une écho de datation.
Avant le deuxième rdv avec la PMI mon compagnon et moi même penchons pour garder ce fœtus mais les doutes sont toujours très présents.
Ça n est qu’après ce 2 eme rdv et plusieurs jours que lui puis moi, l’euphorie redescendue, commençons à réellement douter et moi à rejeter un peu ce petit haricot qui me rend sacrément malade et me fatigue énormément lors de mes entraînements quotidiens. Je ne comprend d’ailleurs pas pourquoi si enthousiaste au départ j’arrive à me sentir si mal et si douteuse tout à coup. L’instabilité financière et professionnelle nous découragent mais notre amour et notre désir de fonder prochainement et plus sereinement une famille nous rassure.
Nous allons donc faire les choses etape par étape, et puis on se dit « ça à très bien fonctionné une fois alors ça ne peut que refonctionner lorsqu’on sera prêt! »
Alors ça y est notre décision est prise et c est la bonne. nous ne nous sentons que plus responsable en faisant ce choix , celui d attendre le bon moment pour accueillir un enfant dans les meilleurs conditions et pas » à l’arrache » en ce disant que ça ira naïvement. Nous ne voulons pas risquer de tout gâcher en précipitant les choses. Alors voilà nous avons rendez vous la semaine prochaine au premier rendez vous à l hôpital, je ne sais pas à quelle anesthésie je vais avoir le droit à cause ou grâce au délai tardif ça sera chirurgical pour moi( à la PMI elle a joliment comparé l aspiration à celle du dentiste mais avec un tube plus fin! C est très rassurant merci).
Mon compagnon est très présent je n en ai que très peu parlé mais c est essentiel il sera avec moi pour les prochaines étapes et nous sommes encore plus proches et plus soudés depuis que tout ça nous arrive, il est une épaule solide et primordiale à toute cette réflexion. Je l’aime de tout mon cœur et j’ai très vite envie de construire un bon nid douillé pour qu’il devienne le père de mon enfant!
Je vais faire ce qu’a dit une autre femme dans un témoignage, je vais parler à mon fœtus lui dire que je l’aime qu’il a déjà changé ma vie pour la rendre plus belle et plus Vrai, et que son âme sera la bienvenue Pour accompagner la prochaine vie que nous mettrons en route.
Merci d’avoir créer ce blog qui soulage ! Merci aux personnes sensibles qui nous accompagnent dans toutes nos démarches et à mes amies. Je serais probablement un peu ébranlée au cours des quelques semaines à venir mais je sais que vous êtes toutes là pour lire et peut être soutenir alors je suis sereine et heureuse !
Je vais avortée et je vais bien je vais sauver une vie de trop de difficultées et je vais probablement nous sauver! Petit fœtus je t’aime alors je te protége.
Bonjour,
Je viens d’apprendre que j’etais enceinte.
En effet , hier apres 1 semaine de retard , je suis allée acheter un test et verdict.Positif.
Je suis avec mon conjoint depuis 3 ans , nous nous aimons et nous nous appretons à officialiser notre union (mariage) en 2014.
Neanmois , je ne me suis jamais sentie prete à etre mere dans l’immediat.
J’ai 31 ans , nous avons tous les deux une situation professionnelle confortable , un chez nous, mais le hic, c’est que je souhaite avant tout , profiter de notre union, voyager et peut etre dans 2 ans penser à avoir un enfant.
J’ai fait beaucoup de forum et on nous traite d’assassin , apparement le choix d’avorter n’est pas si libre que ca.
J’ai deja contacté mon gyneco, j’attend les résultats de la prise de sang.Mais mon choix est clair, je ne ressent rien pour ce qu’il y a dans mon ventre.
Mon conjoint est du meme avis que moi , nous en avons discuter serieusement et à tete reposer.
Les anti ‑ivg dans mon entourage que je ne soupconnai pas me soutiennent que je risque de ne plus retomber enceinte, qu’à mon age je n’ai pas à reflechir et donc le garder.
Je compte avorter par voie medicamenteuse car je pense etre dans les délai.
Je ne comprend pas les jugements de nos choix.
Votre site m’a soulagé.
J’ai écrit un article sur mon blog sur mon expérience, je vous laisse le lien.
http://jdcjdr.wordpress.com/2012/07/29/libres-davorter-et-de-ne-pas-se-sentir-coupables/
J’ai un stérilet cuivre depuis 8 mois. Il y a 3 jours, j’ai appris que j’étais enceinte, j’en suis à 3 semaines. J’ai 24 ans, mon copain 26, nous sommes ensemble depuis 3 ans, notre couple est solide, stable, on bosse tous les deux depuis plusieurs années, on est en train d’acheter un appartement, oui mais, ce n’est pas le moment. Cet enfant, on le rêve, pour après, mais pas dans n’importe quelles conditions, pas de cette façon, on n’est pas encore prêts. C’est injuste, nous aurions dû être protégés, mon corps a déjà beaucoup souffert de la pilule, et je revivais avec ce stérilet, ce foutu stérilet qui s’est décroché, et qui a laissé la place à ce bébé dont on ne veut pas.
La décision d’avorter est rapidement prise. C’est dur, on pleure beaucoup, mais on est sûrs, on ne peut pas accueillir cet enfant correctement. Jusqu’à aujourd’hui je suis tombée sur un personnel médical compétent et à l’écoute, avec du tact. Je n’ai pas voulu voir l’écran à l’écho, on m’a respectée. On me dit que « les grossesses stérilet, ça arrive, c’est pas de votre faute ». J’espère faire face à la même écoute et à la même compréhension jusqu’au bout. En tout cas, je vais avorter, et je vais bien, merci.
Merci à votre site, merci de dire aux femmes qu’elles ont le choix, et qu’avorter, si c’est un évènement important, c’est pas forcément traumatisant.
J’ai avorté trois fois, trois années de suite, trois années où j’allais plus que très mal, où je ne savais pas comment prendre soin de moi, alors prendre soin d’une nouvelle personne…
C’était en 1990, 1991 et 1992… par aspiration, et sans anesthésie. Parce que la première fois, c’était par un ami d’ami, mais le souci c’est qu’il était plutôt contre, il m’a fait une échographie (bien sûr il a pris soin de tout me « montrer ») et m’a demandé si je voulais toujours. Le jour de l’intervention, il m’a fait apporter le produit anesthésiant, et quand je suis arrivée m’a dit que c’était trop tard pour s’en servir. Les deux autres fois, c’était à l’hôpital, et j’ai été un peu traitée comme une salope. Toujours pas d’anesthésie, j’ai le souvenir de la douleur de l’aspiration, et comme la troisième fois j’avais vraiment la frousse de l’aspiration, j’ai pleuré et l’infirmière m’a dit « il fallait y penser avant ».
Maintenant, je vais bien, je n’ai pas d’enfant (histoire de circonstances), mais j’ai fait ma vie autrement.
Et je suis plutôt fière d’avoir pu avorter, parce que je vois beaucoup de personnes qui font des enfants histoire de remplir un peu leur vie, et les dégâts que ça peut faire sur les dits enfants.
bonjour Eva,
Je suis exactement dans la même situation que toi, j’ai 33 ans. Autant dire que mon choix est juste incompréhensible pour les gens…Mais je ne me sens pas prête à être mère. Peut être que cela viendra un jour (ou pas !) mais là je n’en ai pas du tout envie. J’ai encore envie de voyager, de bosser à plein temps. Et comme toi je ne ressens rien pour ce qu’il y a dans mon ventre. C’était un accident. A l’annonce des résultats, j’ai pleuré. Je me suis dit que ce n’était pas possible de le garder, je n’étais tout simplement pas du tout heureuse de cette nouvelle !!!
Moi aussi on me sort le coup du « Tu ne pourras peut être pas en avoir après »…Et donc, on doit se forcer mon compagnon et moi ? Quitte à rendre un enfant malheureux ? Et nous aussi ?
Il faut faire son choix en écoutant son coeur…pas les autres…et franchement c’est très dur car c’est tellement rapide, brusque, que justement tu as envie du soutien des autres. C’est le piège dans lequel je suis tombée. Mais aujourd’hui, mon choix est clair et mon téléphone portable coupé jusqu’à ce vendredi, date de mon IVG.
Merci à ce blog, à toutes les contributrices, et au planning familial où j’ai été super bien accompagnée.
Bonjour 🙂
Tout d’abord un grand merci pour ce site. Génial, utile, nécessaire.
J’ai 29 ans et déjà deux enfants, deux grossesses épuisantes, un petit appart, des ressources limitées, et surtout, surtout j’ai largement assez d’enfants comme ça.
N’empêche, en couple depuis bientôt six ans, deux petits en bas âges, et le besoin féroce d’un peu d’intimité (et avec mes deux loupiots, c’est franchement difficile). RDC il y très peu, un seul, un seul oubli de capote. Et pan. Le one shot. La loose.
C’est la troisième fois. Et deux, ça suffit. Stop.
Ce n’est pas le moment, je n’en veux pas, mon compagnon non plus. Point.
J’ai eu le coup de massue du test urinaire hier. Sur le coup j’étais mal, j’ai même cru que je regrettais cette décision d’ivg. Mais en fait non. C’était juste le choc de l’annonce de cette grossesse.
Je suis au clair avec moi même, au clair avec cette décision, je me sens bien, en réalité. Je vais même oser le dire : je suis en joie à l’idée de me débarrasser de ce truc. Oui, en joie. Le centre était fermé cet après midi. Mais demain je rappelle.
Et j’ai hâte, hâte, de reprendre possession de mon corps, de ma vie, de mon couple, de ma famille et de ne plus subir cette grossesse qui m’entrave, et cette possibilité d’un troisième enfant qui foutrait tout en l’air. Vivement.
Bonjour La Marguerie,
Donne-moi ton secret pour que je stoppe la culpabilité
Merci d’avance
La Marguerie,
J’aurais pu écrire tes mots il y a quelques années. Même situation que toi à l’époque, déjà maman de 2 jeunes enfants, heureuse mais épuisée, accident de contraception…une troisième grossesse en route… L ‘horreur ! J’ai pu bénéficier 4 jours après le test de grossesse d’une IVG médicamenteuse, déterminée à en finir très vite. C’était il y a 7 ans, je n’ai jamais regretté ni culpabilisé.
bonsoir,
c’est la sage femme de la pmi qui m’a parlé du site, j’ai mis du temps a venir mais je suis ravi et surtout rassuré de vous lire.
Mariée et déjà maman comblée de deux enfants ‚un de 8 ans et une de Huit mois.
Voulant stopper ma pillule pour changer de contraception ‚bim comme des debutants nous avons joué avec le feu et nous nous sommes brulée car enceinte de 6 semaines , ne voulant pas d’autres enfants nous avons décidé de l’ivg.
Sur de moi, j’ai pris mes rdv accompagné de mon mari, vu la sage femme qui nous a expliqué le protocole et là deprimé d’entendre qu’il y a un delai legal de reflexion de 7j alors que pour moi tt est décidé.…Depuis cette semaine me parait longue et cette reflexion tres dure car je n’aspirai pas à avoir à prendre cette decision un jour. Je pleure tt les soirs tt en sachant que c’est la meilleur solution.
Je prend mon 1er medicament lundi et hosptalisée pour la deuxieme parti mercredi accompagné de mon mari et je le remercie d’etre à mes cotés, j’appréhende mais j’ai hate que cet episode soit fini pour pouvoir voir un bel avenir avec mes petits dejà present, je pense que l’on oubli pas mais on vit avec.….…..
je vais avorter.…mais je vais bien!! 😉
Coucou, je n’ai malheureusement pas de secret. Sinon, je te le donnerais volontiers, tu penses. Courage à toi, si tu es sûre que c’est la meilleure décision, ne te sens pas coupable. Tu as tout mon soutien.
Coucou,
Je suis contente de lire que tu n’as ni regret ni remords. Quand on est sûre de soi, pourquoi culpabiliser ?
Pour ma part, j’aurais pu avoir la médicamenteuse, seulement j’allaite toujours ma puce et sevrage impossible actuellement.
C’est demain matin, et jusque là, je n’ai eu affaire qu’à du personnel sympa, qui a fait son taf sans jugement aucun, bien que je me foute pas mal du qu’en dira t on. Cela veut surtout dire que d’autres que moi, que cette décision met mal, bénéficient et bénéficieront de personnel humain et à l’écoute. Et ça, c’est cool.
Vivement demain 😉
Allons Sabou, tu n’as pas de reproche à te faire. Ce délai n’est qu’une sécurité pour éviter quelques très éventuels procès. Ben oui, ne sais tu pas, que nous, femmes, soumises comme il se doit à nos hormones, changeons d’avis comme de culotte, et avons la vindicte facile ? Ha ha ha.
Allez, courage, tu vas bien, tu ne vas pas t’en excuser. Je crois surtout que tu es un peu stressée, mais ça ira, tu verras.
Coucou !
Voilà, ça y est, cela s’est fait mardi matin.
Tous les soignants ont été sympa, à l’écoute si besoin, et tout s’est très bien passé.
Je n’ai pas eu de douleurs, très peu de saignements. Je vais super bien, et j’étais plus que ravie de sortir et retrouver mes petits monstres, et eux aussi, surtout ma pépette, qui sitôt qu’elle m’a vue a réclamé sa tétée, la coquine.
Bref, je vais bien, je me sens soulagée, libérée, d’autant plus que la gyné m’a posé le diu pendant l’intervention, du coup, je suis a priori tranquille pour 5 ans.
Plein de pensées 😉
Jolie témoignage, qui m’a fait sourire parfois…
Bonjour à tous et toutes,
J’ai appris ma grossesse hier. Je vis en couple, nous sommes heureux, nous avons deux enfants merveilleux de 4 et 1an, un tout petit appartement mais mignon comme tout. Je travaille en libéral et les dettes contractées lors de ma seconde maternité ne sont pas encore épongées. Et puis surtout, je me sens débordée avec mes deux enfants et le travail. Un troisième d’accord, mais pas là, pas maintenant, pas comme ça. Alors quand j’ai appris ma grossesse lundi, il n’a pas fait de doute que je ne souhaitais pas la mener à terme. Mon conjoint a été d’une élégance extraordinaire, trouvant toutes les solutions à envisager si jamais je changeais d’avis, si jamais je voulais ce bébé. Il a été aussi soulagé quand je lui ai fait part de mon choix. A aucun moment il n’a été envisageable pour moi de le garder. Je vis mon choix avec sérénité mais je suis absolument terrifiée par l’acte en lui-même. Lundi prochain sera la fin du délai de reflexion légal, la semaine prochaine aura lieu l’avortement, j’ai peur.
Bonjour
Il y a plein de témoignages où l’acte se passe bien.
Reviens nous donner des nouvelles.
Que la semaine prochaine soit sereine.
merci pour ton témoignage, j’allaite toujours ma fille aussi 😉
Bonjour,
J’avais déjà entendu parler à maintes reprises de ce site, que je n’avais jusqu’alors pas pris la peine de consulter. Je me rattrape maintenant.Ma résolution est moins ferme que celle de certaines femmes, mais pouvoir lire leurs histoires m’a redonné du courage.
En effet, étudiante de vingt-trois ans paumée dans ses études et ses choix d’avenir, en couple et très amoureuse depuis un an avec un jeune homme tout aussi incertain, j’ai appris il y a une semaine que j’étais enceinte. Le choc. Une semaine plus tard, complètement avachie nauséeuse malade comme un chien, déprimée au plus haut point, après une échographie à la limite de la brutalité, je suis sur le point de me résoudre à prendre rendez-vous pour une IVG chirurgicale.
Bien sûr, il faudra attendre un peu, se traîner encore ces infâmes nausées, mais je préfère vraiment cette méthode a priori.
Cette résolution, comme je l’ai écrit plus haut, est loin d’être ferme ; elle me rend extrêmement triste, et incertaine. Mais à mesure que les jours passent, les arguments « objectifs », ou disons, « rationnels », pèsent un peu plus dans la balance : trop instables, trop paumés, trop étudiants, pas prêts, en deux mots. Même si amoureux.
Je suis heureuse de pouvoir lire des témoignages positifs qui vont dans le sens du mieux-être pour la femme, plutôt que ces innombrables forums et sites de désinformation (les très honteux ivg.net et consorts, pour ne pas les citer) qui ne prédisent que dépression, tentative de suicide, rupture conjugale, culpabilité jusqu’à la mort et au-delà ; je pense — c’est la raison pour laquelle je me sens, depuis très jeune, concernée par les débats autour de l’IVG — que la priorité doit être donnée à ceux qui sont déjà là : la femme, éventuellement aussi la personne avec laquelle elle partage sa vie. Ça ne rend pas forcément la décision plus simple, mais ça a le mérite de ne pas la barbouiller de culpabilité.
…
Je sens bien que mon message est un peu brouillon, simplement je me sens réconfortée d’avoir trouvé cet espace de parole. Il n’en demeure pas moins que j’ai peur et ne sais pas encore quelle sera l’issue de l’histoire, même si elle semble se préciser.
Bonjour,
Je m’appelle alexandra et j’ai 31 ans, je suis maman de 3 magnifiques petits garçons.
Hier soir j’ai appris que j’étais à nouveau enceinte, mon dernier enfant vient juste de fêter ses 1 ans, et je viens de reprendre mon boulot il y a 3 mois.
Il était pas prévu que je sois a nouveau enceinte… depuis hier je ne fais que réfléchir entre l’ivg et le garder. Les pour et contre se bousculent dans ma tête.
Le faite d’avoir 4 enfants ne me parait pas insurmontable, et puis 3 enfants c’est deja compliqué, je suis complètement perdu… quoi que je fasse j’ai peur de le regretter…
j’ai rdv le 12/02 avec mon gyneco, ca me laisse encore un peu de temps pour prendre la bonne decision.
Bonjour,
Je suis tombé sur site pendant mes recherches, et je dois dire que ça fait du bien bcp de bien de pouvoir avoir des infos et voir des temoignages et parler de ce qu’on vis sans etre jugée, car je vis dans un pays ou IVG, reste un gros tabou. J’ai 25 ans et je suis dans une situation compliquée, je suis pour la deuxième fois d’un homme marié (j’ai succombé à ses avances dans un moment de faiblesse, délaissée par celui que j’aime, car ca feras 3 ans qu’on vis une relation a distance).
J’ai déja subi une ivg médicamenteuse seule a la maison et j’en garde un très mauvais souvenir (douleur, saignement et culpabilité). Et cette fois j’ai vraiment peur. Peur que ca se passe mal
Bonjour,
J’ai 23 ans, étudiante, et avec un petit ami qui est et dont je suis (étais ?) très amoureuse depuis 6 mois. Malheureusement je suis dans une période d’instabilité, et ces derniers mois n’ont été qu’un enchaînement d’actes destructeurs: fêtes à répétition, multiples partenaire, et même tri-thérapie d’urgence et test de substances illicites. Mon partenaire actuel est contre le préservatif et dans ce n’importe quoi qu’est ma vie actuelle j’ai cédé le mois dernier, en pensant qu’à cette étape de mon cycle le risque était minime. 3 jours après je commençais à avoir des doutes. Et puis il y a une semaine j’ai commencé à ressentir des douleurs dans la poitrine, et après 3 jours de retard ça n’a pas loupé: test de grossesse positif. ça m’a mis une claque, et c’est là que j’ai pris conscience du marasme que devenait ma vie.
J’en ai parlé avec mon partenaire, je pensais être sûre de moi, qu’avec mes études ce n’est pas le moment, que je n’ai pas les moyens, pas le bon partenaire. Lui dit qu’il me suivra quelque soit ma décision, mais qu’en effet ce n’est peut être pas le bon moment. J’ai l’impression que pour moi cette nouvelle épreuve a cassé les sentiments que j’éprouvais pour lui, même si les siens n’en sont qu’exacerbés.
Mais voilà, maintenant j’ai peur. Peur que le rendez-vous avec la gynécologue ne se passe pas bien (j’ai eu de très mauvaises expériences avec des gynécologues par le passé) et que cela me bloque. Peur de l’échographie. Peur qu’une fois le moment venu je n’arrive pas à faire l’IVG médicamenteuse, car dans la symbolique je me retrouve seule avec moi même à prendre cette pilule qui amènera à la mort de l’embryon. Je me dis que ce n’est pas juste, que c’est de ma faute et pas un accident imprévisible, et que par conséquent je devrait assumer. J’ai peur de la semaine de réflexion, car je doute chaque jour un peu plus. J’ai peur de la douleur, des regrets, mais je me dis qu’une IVG médicamenteuse sera surement mieux qu’une IVG chirurgicale, et je ne veux pas attendre.
Je suis perdue, et j’aimerais réussir à affronter mes peurs et à assumer cette décision : je ne pourrai pas élever un enfant maintenant, je veux avorter et je veux aller bien.
Bonjour,
Comme vous toutes, j’ai appris une grossesse non désirée il y a quelques jours. Je dois dire que je ne me vois pas me justifier envers qui que ce soit, je ne veux pas d’enfants maintenant point barre. Pour moi c’est une intervention relevant d’une éthique personnelle et inscrite comme un droit dans la loi française. Jusque là pas de problème, et je ne culpabilise pas non plus, pas de crise de larmes ni rien. Mon copain est présent, ami(es) aussi, tout en bonus.
Je ne pense pas qu’il y ait de discours personnel adapté à ce problème, mais il y a surtout tout une espèce de pression sociale destinée à faire comprendre aux femmes les réactions qu’on attend d’elles: culpabilité, douleurs morales et physiques, irritabilité, illégitimité et j’en passe. Même si je comprends parfaitement que ça puisse être une expérience délicate, je n’ai vraiment pas l’intention de cocher les-dites cases.
J’ai galéré pour trouver un rendez-vous avez une gynéco, tout en pensant être dans les temps pour une ivg médicamenteuse. Plusieurs m’ont envoyée un peu balader -« ça ne presse pas madame » -« bah en fait si », ou alors -« d’ici trois semaines j’ai peut-être une place ».
J’ai continué à chercher et j’ai pu trouver avec la liste des praticiens disponible sur ce site, une gynécologue fiable et sans jugement. Pour ça tout va bien et le processus est enclenché. Ne disposant pas du matériel adéquat, elle m’a envoyé d’urgence vers un centre d’échographie pour respecter les délais. Et là bim rebelote-surprise, pour avoir un rendez-vous pré-ivg et pour deux d’entre-eux, ils m’ont annoncés qu’ils n’en faisaient pas. Pour des centres d’échographies, ne pas les pratiquer, vous avouerez que c’est un peu le comble. J’ai pu trouver en insistant à nouveau un créneau rapide dans un autre centre. Je dois dire que mon avortement tourne en indignation et très probablement en futur militantisme pro accès facilité à l’ivg pour toutes. Ca va de soi, mais je me rends compte de l’ampleur du problème.
Globalement, c’est incroyable de ne pas avoir plus de lisibilité sur qui fait quoi, comment, et surtout qui ne le fait pas. Presque ça faciliterait la vie d’avoir une notice pour chaque praticien sur les closes morales qu’il souhaite ou non engager. Ca permettrait d’éviter de tourner inutilement autour du pot, de perdre du temps pour eux comme pour moi. Je dois avouer qu’en pouvant avancer les frais, en étant éduquée, majeure et vaccinée, je peux rassembles les informations et faire rapidement certaines démarches mais je trouve certaines pratiques très très limites.
Bon courage à toutes, et tous.
Bonjour a toutes,
Je ne suis pas sure d’entrer dans la categorie « je vais avorter bientôt » mais il n’y a pas de categorie « je suis actuellement dans mon canape a attendre que le cytotec fasse effet et que je puisse passer a autre chose ».
Je considere que j’ai eu de la chance dans mon malheur. J’ai 21 ans, je suis apprentie commerciale a l’export, autant dire que ce « bebe » (je ne considere pas vraiement etre enceinte puisque je suis a a peine un mois) n’était pas du tout bienvenu en ce moment entre les etudes et le boulot, ca aurait ete synonyme d’abandonner tous mes reves de voyages, de reussite et de carriere. J’ai eu de la chance puisqu’entre le moment ou j’ai appris cette grossesse et aujourd’hui ou j’en suis a la derniere etape de ce « combat » il ne s’est ecoule que deux semaines. J’appelle ca un combat car oui, nous avons beau etre en France au 21eme siecle, pour pouvoir avorter il faut se prepare comme Rocky avant qu’il ne rentre sur le ring. Le regard du corps medical, raconter toute cette histoire a tour de bras, se battre pour obtenir des RDV dans des delais raisonnables…
J’ai de la chance, mon ami a ete et est toujours tres present, nous avons pris la decision ensemble et il m’accompagne dans ce combat autant qu’il le peut.
J’ai la chance de pouvoir avorter grace a un medecin de ville qui est tres engage pour l’IVG et qui croit en la liberte de chacune. Bien sur, une IVG n’est pas un acte anodin, et une dans une vie est amplement suffisant, je ne m’en veux pas, du moins je ne nous en veux pas. Je reste persuadee que mon ami et moi avons pris la meilleure decision qui soit pour nous, j’ai envie d’avoir des enfants un jour, mais pas dans ces conditions.
Alors les filles, si vous prenez cette decision sachez que vous le faites pour vous et quelles que soient vos raisons elles seront justes selon votre situation.
Je peux le dire, j’avorte et je le vis bien !
J’arrete ce pave ici, et bon courage a toutes,
Lucie
Effectivement, il manque la catégorie « Je suis en train d’avorter » 😉
A mon tour… j’ai 31 ans, maman de deux enfants, 3 ans et 1 an tout juste. J’apprends aujourd’hui que je suis enceinte, oubli de pilule avec pourtant la soit disant méthode du retrait… et non ça ne fonctionne pas. Je suis encore sous le choc j’ai fais le test ce matin en me disant impossible c’est juste pour vérifier elles vont arriver. Et positif. . Je ne peux pas. je suis trop fatiguée. J’ai peur j’espère que tous se passera bien. Je vais avorter et en suis pour ma part désolée. Une fois que ce sera terminé j’espère me sentir soulagée.
Merci car grâce à vos messages que j’ai tous lu je m y retrouve dans beaucoup.… et ça fait du bien.
Envore moi.. jai juste oublié de vous dire Merci car grâce à vos messages que j’ai tous lu je m y retrouve dans beaucoup.… et ça fait du bien.
Alors voilà, je témoigne pour toutes les jeunes femmes qui pourraient être dans mon cas, ayant trouvé peu de témoignages relatifs à ma situation.
J’ai 27 ans, je suis mariée avec un homme adorable, j’ai un bon travail, des amis, des passions, tout va pour le mieux bref.
N’ayant plus, à cause de mon travail, une vie sexuelle débridée, j’ai oublié de remettre mon anneau un mois. Un soir, coup de folie avec mon mari, pas grave, je prends un Norlevo le lendemain matin.
Tout va donc toujours pour le mieux.
Et ce dimanche, alors que depuis 10jours j’ai mal aux seins, je me dis » je ne suis pas enceinte quand même ».… je fais donc un test : horreur, un deuxième trait rose pale !
Deuxième, puis troisième test, plus de doutes !
Crise de larmes, mari adorable quand même, mais non je ne le garderais pas.
Pourquoi ?
Parce que, même si je suis en mesure de l’accueillir, je ne suis pas prête.
Je travaille beaucoup, et j’ai encore envie de me consacrer à mon boulot à temps plein pour le moment.
Parce que j’ai encore envie de voyager, parce que j’ai encore envie pratiquer l’équitation, parce que j’ai encore pleins de rêves personnels à réaliser avant, parce que je veux encore profiter A DEUX de mon couple.
Parce qu’un enfant, c’est merveilleux, mais soyons réalistes ca change une vie, et ma vie, je l’aime comme ca pour le moment. J’ai subi beaucoup d’épreuves difficiles, et je commence seulement à trouver mon équilibre et la joie de vivre. J’ai envie d’en profiter.
Alors je connais les réactions possibles: je suis égoïste allez vous me dire.
Et bien je pense que c’est tout le contraire. Je souhaite avoir un enfant dans 1 an ou 2 , mais un enfant que j’aurais DESIRE, que je serais prête a accueillir, qui ne sera pas vécu comme une contrainte par notre couple mais comme une joie, bref un enfant à qui j’aurais fait une place. Je ne veux qu’un enfant, je n’ai pas envie qu’il arrive dans ces conditions là, même pour lui.
Alors, oui, je vais avorter.
Et je vais bien, merci.
A part la culpabilité qu’on m’impose ( et toutes ces démarches qui sont clairement faites pour décourager les femmes, et qui font même vaciller les plus déterminées comme moi, c’est dire ! je passe les RDV dans des salles pleines de femmes enceintes, les examens humiliants où l’on vous montre votre « bébé » sur l’écho, et les discours infantilisants sur notre futur regret certain)
Mon corps n’est pas une usine à perpétuation de l’espèce humaine, pourquoi devrais-je absolument le garder si « j’en ai les moyens » (dixit la gentille gynéco) alors que je n’en VEUX PAS. J’ai le droit de décider et je le prends.
Mon enfant, je l’aimerais, mais pas maintenant !
Pour celles qui auraient toujours des doutes, on peut bien tomber enceinte après un avortement puisque c’est mon cas!
Bonjour les filles,
Quel soulagement d’avoir trouvé ce site…
Déjà très angoissée de nature, je vis cette expérience comme « un drame », moi qui n’ai jamais fait de « bêtise » de ma vie, la bonne petite fille bien sage sous tout rapport, je m’autoflagelle à coups de stress et scenarios catastrophes en me faisant payer le prix fort aujourd’hui. Sentiment renforcé par le fait que, bien que l’on soit en 2014, l’avortement reste un sujet tabou, honteux, à cacher.
J’ai 26 ans et je suis en couple depuis plus d’un an, en intermittence, avec mon copain.
En intermittence avec une « pause » de quelques mois pendant laquelle j’ai décidé de profiter de ce célibat pour faire un break de pilule (parce que vous savez, « la pilule, c’est pas bon pour la santé hein », qu’on nous rabâche).
De retour en couple, depuis trois mois, se contentant de préservatifs avec l’intention de reprendre la pilule ce mois-ci (ironie du sort…), je m’aperçois d’un retard de règles, moi qui suis réglée de manière très régulière. Je ne m’en fais pas trop quand même car j’ai des symptômes de pré-règles : seins douloureux, mal aux reins et dans le bas du ventre, sautes d’humeur, même si elles sont plus virulentes que d’habitude.
Signes trompeurs.
Je décide de faire un test après plus d’une semaine de retard.
Et là, le couperet tombe : positif.
Je sens immédiatement une vague de stress et d’angoisse m’envahir, je n’arrive pas à y croire.
La décision est prise dans la seconde qui suit. Pourquoi ? Parce je n’ai pas envie de cette grossesse, pas envie de devenir mère dans 9 mois. A cela s’ajoute un blocage voire une répugnance de ma part envers la grossesse, l’accouchement, la maternité, l’allaitement.
Rien que de me dire que je suis actuellement « enceinte » me pose problème (ceci est en autre débat, j’en conviens).
Mon copain est d’accord. Notre couple vient juste de retrouver une stabilité, cet « accident » survient trop tôt. On n’habite pas ensemble, financièrement les fins de mois sont bouclées non sans efforts et vigilance. On a des projets communs et individuels à mener. On aime notre vie tranquille comme elle est. Bref, « ce n’est pas le moment ».
Le soir-même, je me rends au planning familial accompagnée de mon copain.
On nous signale que « ce n’est pas ici » mais nous renseigne quand même, sous léger fond de « oui mais bon, le préservatif quand même » (sous-entendu : vous êtes bêtes ou quoi, il y a d’autres moyens de contraception ?!!). Certes, je ne vais pas contredire le fait que ce n’est pas le moyen le plus efficace au monde, la preuve…
Finalement l’entretien se déroule bien, on nous fournit le papier du délai légal des 7 jours et les coordonnées de l’établissement où se rendre.
Dès le lendemain matin, 8h30, je veux aller à cette polyclinique, mon copain me suit même si « vaut mieux appeler, on n’aura pas de RDV comme ça, on va se faire remballer ».
Mais moi j’ai BESOIN d’y aller de manière physique. Pour voir, appréhender, discuter mieux qu’au téléphone. Surtout que, le matin-même, j’avais effectué un autre test qui m’indiquait être enceinte de plus de 3 semaines. L’angoisse : il ne faut pas traîner avant qu’il ne soit trop tard !
Gros coup de bol, en étant arrivés à l’ouverture, la sage-femme accepte de nous recevoir.
D’une gentillesse et compréhension extrême (attitude qui trancha d’ailleurs complètement avec celle de sa secrétaire, plutôt froide). La sage-femme prend le temps d’expliquer, d’écouter, de dédramatiser.
Une échographie vaginale sans douleur ni gêne nous indique que « le petit truc » est tout récent et date de moins de 3 semaines (ouf !) (hé oui, les tests qui indiquent l’âge de la grossesse sont purement commerciaux, la sage-femme me le confirme).
Celle-ci prend bien soin des mots qu’elle emploie, cache l’écran, regarde l’échographie discrètement et la retourne aussitôt.
Elle nous rassure aussi sur un point qui m’angoissait énormément : nous devons partir en vacances demain soir. Pas possible donc d’entamer la procédure avant le départ, trop juste, sans compter le fameux délai légal (qui, selon moi, ne devrait pas être obligatoire, quand on est sûrs de soi, l’attente est plus une souffrance qu’autre chose).
Néanmoins, elle nous invite à prendre contact sur place dans notre ville de villégiature (en France) pour effectuer la procédure là-bas et rédige une lettre de compte-rendu.
Selon elle, ce n’est pas un problème, « on est en France ». Ce qu’elle dit me rassure beaucoup. J’étais bien entendu prête à annuler ces vacances mais cela aura suscité beaucoup de soupçons auprès de ma famille et de mon entourage. Mentir, cacher n’aurait fait qu’ajouter à mon stress déjà bien présent.
J’ai, à ce jour, effectué les examens nécessaires (écho + prise de sang) et ai obtenu un rendez-vous avec une gynéco sur place (que j’ai dû sélectionner « au pif ») dès les premiers jours de notre arrivée.
J’ai tout de même peur qu’elle fasse machine arrière et refuse de me prendre en charge compte tenu de la situation (dans une ville inconnue, en situation de « touriste »), qu’elle ne me juge ou culpabilise alors, jusqu’à présent, les professionnels que j’ai rencontré ont tout de même été plus cool.
Et peur de la procédure en elle-même, qui gâchera et gâche déjà ces vacances que je me languissais de passer.
Peur que ça se passe mal, peur de la douleur, peur des saignements. Peur de l’inconnu.
Mon copain me soutient mais a du mal à comprendre mon extrême angoisse (« ça arrive tous les jours et à des milliers de femmes » — « sauf qu’on était à 2 à le faire mon coco, et que là, il n’y a que mon corps et moi qui devons subir cet accident »). Je ne serai pas tranquille et sereine tant que tout cela ne sera pas derrière moi, derrière nous. La pire angoisse de cette expérience reste véritablement l’attente, ça me rend dingue !
Désolée pour ce long pavé… Il fallait que ça sorte (à défaut que ça ne sorte pas, pour l’instant, d’autre part *humour noir*). Autour de moi, seuls mon copain et ma meilleure amie sont au courant mais personne ne me comprend.
En tout cas, je tiens à remercier mille fois celles et ceux qui sont derrière ce blog (les administrateurs comme les contributrices/teurs), celles et ceux qui poursuivent encore aujourd’hui le combat de Simone Veil pour que l’avortement reste un droit que personne ne peut enlever, juger, railler, culpabiliser, dramatiser.
Il me tarde de revenir ici pour vous raconter « la suite » de mon histoire et pouvoir dire enfin, moi aussi, « j’ai avorté et je vais bien, merci ».
A bientôt
J’ai 23 ans, en stage à l’étranger. Je suis avec mon copain depuis moins de 2 ans, mais on s’aime et c’est solide. On s’aime tellement qu’on ne pense pas à se protéger. 1, 2, 3 fois et toujours rien ne se passe dans mon corps. Je me dis que ça ne m’arrivera pas, que je suis invincible et que les bébés ce n’est que pour les autres. Seulement, hier, après deux jours de retard et l’impression de ne plus être seule dans mon corps, je fais un test. Positif. Mes mains tremblent. Je cours sur Skype pour annoncer la nouvelle à mon copain. Il sourit et n’est pas stressé. Je sais que suivant ses convictions religieuses, il refusera que j’avorte mais il me dit quand même « c’est ta décision, c’est ton corps ». Abasourdie par la nouvelle, je me laisse dissuader que c’est possible de le garder. On pèse le pour et le contre. Mais j’entends sans écouter : je suis enceinte, responsable d’une autre vie alors que je sais à peine gérer la manière de façon convenable, j’ai plein de projets et d’envies et je ne suis pas encore diplômée. Enceinte de 4 semaines au maximum et dans 3 mois, j’entre dans la vie active. Enceinte et bientôt sur le marché du travail. Dernière de ma famille, mes sœurs n’ont pas d’enfant, ma mère et moi avons des rapports tendus et je ne sais même pas où je vais habiter à mon retour en France. Je revois le sourire de mon copain et je me rends compte qu’il ne réalise pas, que ce n’est pas son corps qui va changer du tout au tout, que ce n’est pas lui qui va se charger des nuitées, de l’allaitement, etc. Je file à un planning familial et tombe sur une infirmière très compréhensive. Mais Maman. Ayant déjà avorté contre son gré, elle m’explique qu’elle y pense tous les jours. Je lui explique calmement ma situation. Elle m’écoute mais elle est maman. Et quand je fais l’erreur de lui demander son avis, elle me répond « bé moi, j’aimerai bien ça que vous le gardiez ».
La journée s’enchaine sans saveur, je marche dans la rue, sans penser à ce qui m’entoure, je dois être blanche car les passants me dévisagent. 23ans, pas diplômée, amoureuse mais pas sûre que c’est l’homme de sa vie et surtout pas envie d’entamer une grossesse à l’étranger, seule, loin des miens. Je fais des recherches et tombe sur des forums où je lis « le bébé est la chose la plus heureuse qui me soit arrivée » « maman au foyer, je ne reprends pas mon travail, de toute façon, la chef était une chieuse » « j’ai avorté mais je me sens vide ». Je ne me sens pas concernée. Puis, je tombe sur votre site et je lis tous les témoignages. Et là, je réalise que l’avortement n’est pas une solution de facilité. Au contraire, il faut assumer son choix, admettre ne pas être prête et se dire qu’on va quand même « tuer » quelque chose, un avenir, une vie bref quelque chose. La nuit passe et le matin je préviens mon copain que je ne veux pas garder ce bébé. Il me dit qu’on en reparlera plus tard. Je culpabilise et j’ai peur de le mettre en colère mais j’assume, un gamin c’est pas un truc à prendre à la légère et vaut mieux être honnête avec tout le monde, y compris avec soi d’abord. Je prends rendez-vous pour l’avortement. Pas le choix, ce sera par aspiration, dans le pays dans lequel je suis, c’est la seule technique. Je prends aussi rendez-vous avec une travailleuse sociale pour confirmer ma décision et bien être sûre de savoir ce que je fais.
Puis, j’avertis mes trois meilleures amies. Un peu étonnées, toutes disent « qu’importe ta décision, je te soutiens ». Et je décide de parler à ma mère. Son avis est essentiel car c’est une mère et c’est la mienne. Et même si ça me fait chier de le dire, elle a souvent raison. Elle me déculpabilise, me dit de me respecter moi et pas les autres, de respecter mon corps et de penser à moi. J’apprends qu’elle aussi a déjà avorté, elle ne veut pas en parler mais me dit qu’elle y pense parfois mais sans plus. Je suis soulagée et surprise. Je me sens mieux.
Puis, vient le moment où j’annonce ma décision à mon copain. Il n’est pas surpris, me dit que « si il était une fille, il ne pourrait pas le faire » mais c’est mon choix. Il tente de me dissuader mais voit que ma décision est prise. Il accepte, je lui demande si il est fâché, si il m’en veut, il me dit que non, il préfère l’honnêteté et des enfants, on pourra en avoir plus tard.
Et là, ce soir, je me rends compte que je suis bien entourée. J’ai encore peur des retombées sur mon couple mais j’assume. Moi d’abord. Mon corps est à moi et ce n’est pas aux autres de me dire d’assumer. D’assumer quoi? Un enfant que je n’aurai pas voulu et que je rendrais responsable de mes échecs? Non merci. On ne joue pas avec la vie d’un enfant. Un enfant, ça se veut à 100% et ça ne s’impose pas. C’est mon droit. Mais je tenais à dire que la décision d’avorter n’est pas facile à prendre et à combattre le cliché « elle a avorté, elle n’assume pas ses erreurs, Dieu t’a donné cette vie, tu dois gérer, c’est ton problème, avorter c’est une solution de facilité ». NON. C’est faux, ça me fait mal mais j’assume mon choix : c’est un mal nécessaire. Je pense à la future vie de l’enfant aussi. Mais à ma vie avant tout.
Merci pour votre site qui m’a décomplexée et m’a permis de penser à l’avortement. Merci à ces filles qui ont assumé leur décision et qui ont fait le choix d’en parler. Je vais avorter mais je vais bien (mieux que si je l’avais gardé), merci.
Coucou, alors ? la suite ? comment cela s’est il passé ?
je souhaite avorter et je pars en vacances samedi.… j’espère juste que le médecin va pouvoir raccourcir le délai de réflexion
Bonjour à toutes !
Quel bien fou la lecture de tous ces commentaires. Maman d’un petit garçon de 6mois, je suis tombée enceinte il y a 3 semaines maintenant — retour de couches on appelle ça.. il m’a fallu un an pour tomber enceinte et là, en « one shot » c’est bon!!! pfffffiou. Bref, je tombe en larmes lorsque j’apprends cette nouvelle. L’accouchement et les 6 premiers mois de mon bébé m’ont demandé d’énormes efforts et je ne me sens pas la force de recommencer une grossesse maintenant. j’ai besoin de penser à moi.. Surtout que je cherche du travail et ne me vois pas attendre encore un an pour retourner sur le marché du travail. J’ai rendez-vous ce soir chez une gynéco pratiquant l’ivg médicamenteuse. On est lundi et nous avons prévu de partir en vacances samedi. J’aimerai raccourcir le délai de réflexion, est-ce que certaines d’entre-vous à réussi à voir ce délai raccourci ? j’appréhende vachement aussi, surtout de voir tout ce sang couler, mais je suis bien entourée par mon compagnon et mon petit bout de chou..
en tout cas, merci pour votre site. le premier site que j’ai visité c’était ivg.net mais j’ai vite arrêté de lire ça, j’étais trop mal à l’aise et depuis IVG médicamenteuse = hémorragie interne pour moi…mais de le voir listé dans vos sites de « désinformation » m’a fait le plus grand bien..
Camille
Bonjour,
Je suis exactement dans votre cas : j’ai 34 ans, avec mon ami depuis 8 ans, mais nous ne vivons pas dans la même ville, dans l’attente de sa mutation, dont la date est incertaine. Au delà de cet inconfort matériel, je n’ai jamais eu le désir d’avoir des enfants. Je sens que, quand j’y pense, c’est plus l’âge et la pression sociale et familiale qui prennent le dessus sur un désir réel.
Donc, quand j’ai compris que j’étais enceinte, ça a été une vague d’angoisse, comme un coup de massue. Un truc inenvisageable.
Je n’ai pu en parler à personne, sauf aux médecins que j’ai croisé (gynécologue, médecins du labo d’analyses..), qui ont été irréprochables (je ne parle du planning familial, débordé, car en période estivale, qui propose un rv 10 jours après, beaucoup trop loin, quand on ne veut pas de cette grossesse. Sans parler des gynécologues qui ne peuvent pas nous recevoir, car ils partent en vacances, ce qui est leur droit, mais difficile à entendre quand on est pas au top). En effet, lorsque j’ai analysé mon entourage, c’était impossible: ma mère qui me parle de plus en plus de la joie de s’occuper de mes futur enfants, mes amies qui sont, soit jeunes mères, soit célibataires, avec la trentaine bien entamée. Bref, très compliqué. Avec même la peur d’en parler à mon ami, ne sachant pas le degré de soutien qu’il serait capable de me donner, et les conséquences sur le désir et le couple.
Donc, j’ai fini par lui en parler et il a été très présent, ça nous a rapproché, ouf.
Il m’a dit d’en parler ouvertement, que les gens comprendraient. Et j’avais des doutes, et j’avais raison, car j’ai décidé d’en parler à une très bonne amie, qui m’a fondu dans les bras, car, elle est célibataire, a 36 ans, veut un enfant, donc je l’ai blessée. Je savais que ça allait se passer comme ça, et c’est difficile à accepter. Cela n’est facile pour personne, même si je comprends son désarroi, mais j’ai le droit d’avorter et de ne pas vouloir d’enfants. Du moins, pour le moment.
En tout cas, ce site est salvateur, avec tous les trucs dégueulasses qu’on peut lire, notamment les commentaires sur les sites de médias, suite à l’enlèvement de la notion de détresse dans la loi, ou très récemment, le gouvernement qui justement, veut rendre l’accès à l’IVG l’été beaucoup plus simple. Ces avancées pour les femmes sont critiquées de façon violente par des personnes qui nous voient comme des gens irresponsables, qui se servent de l’IVG comme un moyen de contraception (vachement pratique comme moyen !), ou des tueurs de bébés.
J’arrête là, trop de choses à en dire.
Merci pour ce site en tout cas !
Attention, ne surtout pas avorter en été ! parcours du combattant assuré.
Après avoir essuyé plusieurs refus de gynécologues, et après avoir appelé le planning familial, qui m’a donné un rv 10 jours après, pendant mon travail (pas facile de trouver plusieurs excuses pour des rendez-vous en journée), j’ai finalement appelé la Fédération du Mouvement français pour le planning familial de ma région, sur le site IVG.gouv. Je suis tombée sur une personne impliquée, qui m’a donné la liste des praticiens qui faisaient des avortements médicamenteux. J’ai appelé, et j’ai eu la chance (car il s’agir de cela), de tomber sur une gynéco efficace, qui m’a donné un rv rapide, et après cela, ‚ça a été très vite.
Je crois malheureusement que la chance intervient beaucoup dans ces situations: la chance de tomber sur des médecins ouverts, qui ne jugent pas, ne posent pas trop de questions, restent discrets (j’ai vu que ma gynéco avait caché la radio du foetus sciemment, ce que j’ai trouvé très respecteux). Parce qu’un acte totalement décidé et assuméau départ, comme dans mon cas, peut devenir traumatisant si on tombe sur des gens mal intentionnés.
Tu n’es absolument égoïste. C’est marrant comme la notion d’égoïsme est relative, et a des centaines de définitions, selon les points de vue. C’est dingue…
Je ne trouve pas égoïste de savoir ce que tu veux et ce que tu ne veux, c’est même plutôt responsable.
Ce qui est égoïste, c’est vouloir un enfant pour se donner un but ou remplir sa vie, ou faire comme les autres, sans se rendre compte du lobbying généralisé sur la famille, les enfants…surtout en France, j’ai l’impression.
Désolée que tu es du affronter les jugements déplacés de certains, cela n’est pas normal, mais tellement prévisible.
Bonjour à toutes,
Comme promis, je reviens vers vous après mon expérience IVG.
Je peux vous dire « j’ai avorté et je vais bien, merci ».
J’ai donc pu avorter sans aucun souci dans la ville où je passais mes vacances. Petite parenthèse, la procédure était différente par rapport à chez moi : il y a un centre IVG (orthogénie pour être plus précise) où tout est bien rodé, dédié à la pratique avec des professionnels vraiment au top.
Là, en vacances, j’ai du aller chez un gynéco « de ville » dans son cabinet, ce qui a pour désavantage que j’ai du avancer les frais, au-delà notamment du forfait prévu par la Sécu car la gynéco a voulu me refaire une écho sur place, que j’ai du payer avec mes deniers.
C’est un détail, fin de la parenthèse.
Tout s’est très bien passé. La gynéco a été vraiment top, patiente, douce. J’ai pu outrepasser le fameux délai légal (à vrai dire, elle ne m’a même pas demandé le papier, ni la date), ce qui fut un soulagement. Petit bémol que je mets sur le compte de l’inexpérience (elle était toute jeune), elle m’a demandée si je voulais garder des photos de l’embryon, ce qui m’a franchement déstabilisée sur le coup.
La prise du premier médicament a été la plus compliquée car cela m’a rendue malade : nausées, vomissements, vertiges. J’ai commencé à déjà perdre du sang au bout du 2ème jour ce qui m’a rassurée sur le processus.
La prise du deuxième médicament s’est mieux passée. Le « bazar » a été expulsé en 30 minutes. J’étais sur le chemin du retour et les anti-douleurs n’avaient pas encore fait effet, donc sur le coup j’ai pas mal douillé, mais c’est TRÈS vite passé et la douleur a été maîtrisée par les médicaments. Et en quelques heures à peine, j’étais d’aplomb et enfin libérée.
À part les saignements, semblables à ceux de règles, cette expérience n’a pas du tout gâché mes vacances et j’ai pu profiter.
Au final, ce que je retiens, c’est que l’attente et l’inconnu ont vraiment été mes pires ennemis durant cette expérience. Même si la procédure est loin d’être anodine, elle reste néanmoins supportable et nous avons la chance d’être dans un pays où elle est bien encadrée et où beaucoup de dispositifs sont mis en oeuvre en faveur de l’accompagnement.
Hier, j’ai eu mon RDV post-IVG, tout va bien, tout est en règle.
Tout « ça » est derrière moi.
Je ne regrette pas du tout ma décision, j’assume complètement et je dirai même que j’en suis soulagée.
Comme l’évoquait une contributrice en témoignage, je n’étais pas prête à l’accueillir maintenant, mais ce sera pour mieux l’aimer plus tard.
Encore une fois, merci à toutes et tous.
J’espère que les « futures » trouveront, comme moi, ici, un peu de réconfort et de sérénité.
Bonjour,
J’ai 40 ans et vit en Allemagne. Mere deja de deux enfants de 4 et 2 ans, j’ai appris cette troisieme grossesse il y a 1 semaine,; le lendemain j’ai file chez le gyneco qui m’a prise sans rdv. Ma situation familiale et financiere est stable. Mon mari me soutient.
Depuis 1 semaine, j’hesite enormement et passe d’un extreme a l’autre. C’est insupportable. J’ai RDV mardi pour une IVG.
J’en ai bave apres mes deux accouchements. Pour la premiere, c’etait en Nouvelle-Zelande loin de ma famille. Je me suis retrouvee seule face a ce nouveau-ne si fragile qui m’angoissait. Un allaitement rate, le manque de sommeil, les hormones, jamais eu l’experience d’un nouveau-ne avant etc. J’ai debloquee. J’ai eu l’impression de redevenir un bebe moi-meme qu’on avait besoin de prendre par la main et de proteger. Malgre mes longues etudes superieures, je ne comprenais plus rien a rien. J’appelais le centre d’aide pediatrique (equivalent a la PMI en France) trois fois par jour car tout ce que mon bebe faisait ou ne faisait pas m’angoissait.
Apres mon deuxieme accouchement, je ne suis pas retombee dans le piege de l’angoisse du nouveau-ne mais je me suis lancee corps et ame dans l’allaitement au point de completement negliger ma fille. Je me levais la nuit pour tirer mon lait et restais ensuite debout pour lui donner le lait fraichement tire au biberon. Ca a dure 6 mois. Puis j’ai tire mon lait seulement en journee. Les autres meres ne comprenaient pas comment je faisais pour tenir. J’ai commence a debloquer aux trois ans de ma fille. Ma fille de trois ans a peine n’avait plus de mere.
Mes deux enfants ont fait au meme age cad a 4 mois un refus de lait.
Je me remet enfin de cette periode difficile. Je suis une ‘jeune de 40 ans’ qui ne fait pas son age mais mon visage est marque. Il y a certainement des sequelles avec ma fille mais les choses rentrent petit a petit dans l’ordre. Il m’aura fallu plus de 4 ans pour me sentir enfin mere. Les morceaux se recollent et je commence enfin a apprecier le fait d’avoir deux enfants a cherir.
Apres la decouverte de cette grossesse accidentelle, j’ai eu un sentiment enorme de culpabilite vis a vis de mon fils qui a a peu pres le meme age que ma fille lorsque je suis tombee enceinte du 2ieme. Je me suis dit:‘je vais faire subir a mon fils ce que j’ai fait subir a ma fille’. Et moi toujours au bord de l’epuisement, comment donner le meilleure de ma personne a ce bebe? Comment m’occuper de ma fille, de son entree a l’ecole, de ses activites para-scolaires. Ce 3ieme va completement la, nous limiter en tant que famille.
Avec cette 3ieme grossesse et un troisieme enfant, je ne me sens pas capable d’assumer pleinement mes responsabilites de parent vis a vis de mes deux enfants.
Mes enfants sont prioritaires sur ce petit embryon de trois semaines. Si j’interromp cette grossesse c’est pour eux et pour mon equilibre mental.
Ironiquement, mon mari et moi sommes tous deux les produits de deux grossesses non desirees. Nos meres ont beaucoup souffert de n’avoir pas eu le choix ou le courage d’avorter, de controler leur maternite. Nous en payons encore les frais.
Voila, j’espere que ce petit temoignage en aidera certains et certaines.
Bonjour !
Après deux semaines de douleurs dans la poitrine, (mes douleurs de règles habituels, et cycle pas très régulier, je ne me suis donc pas inquiété tout de suite), et avant d’aller voir un gynéco, j’ai décidé de faire un test de grossesse, par acquis de conscience.
Bingo, c’est positif… Mais je vais bien. Pas trop paniqué par le fait mais plutôt par la démarche, je réveille mon copain qui comprend tout de suite, et dans le calme, on cherche le numéro du Planning Familial. Notre décision est prise tacitement, étudiant tous les deux, pas de situation, et surtout envie de profiter encore de nous deux et de la vie !
Une dame me donne tous les renseignements et je pars pour l’hôpital un quart d’heure plus tard. On est super bien reçu, pas de jugement, que des voix douces et chaleureuses, quel bonheur ! J’espère que tout se passera aussi bien quand je viendrais prendre le premier médicament, et surtout le jour d’hospitalisation pour le deuxième. J’ai très peur d’être jugé, même si je suis sûre de ma décision, et que je n’ai pas à culpabiliser.
Je crois que je ne réalise pas vraiment ce que je vis dans mon ventre, mais en même temps ce n’est pas plus mal, je ne prends pas le risque de m’y attacher, j’espère simplement que la semaine de réflexion obligatoire ne va pas être trop longue à force de fatigue et nausées.
Mais je vais bien, merci 🙂
Je suis sous DIU cuivre depuis 1 an et demi, méthode de contraception qui me convenait parfaitement. Plusieurs mois de relation très très houleuse avec un garçon plus tard, on est mercredi dernier, il me quitte. Problème : j’ai les seins douloureux et un léger retard de règles. Je ne lui en parle pas au moment de la rupture, parce que je ne peux pas encore imaginer moi-même l’ironie que serait la situation de réaliser que je suis enceinte le lendemain même de ma rupture. Et pourtant, le test, effectué dès le jeudi matin chez une copine est sans appel… Deux barres roses. Immédiatement, je file aux urgences gynéco, puisqu’une grossesse sous stérilet présente des risques de grossesse extra-utérine. J’y passe la journée, entre écho et prise de sang, puis j’y retourne 48h plus tard, puis encore une fois deux jours après (les résultats de mes examens ne sont pas significatifs puisque la grossesse est récente et il faudra 6 jours en tout pour éliminer la suspicion de GEU). Je suis particulièrement bien traitée dans ces urgences, le personnel est compétent et compatissant. A l’issue de ce parcours assez stressant, et une fois que le déroulement « normal » de la grossesse est avéré, le médecin me délivre le fameux sésame et je file dans la foulée au centre d’IVG. Le rendez-vous pour la 1ère consultation est pris, il aura lieu demain matin.
Je suis absolument déterminée à avorter, pas à cause de ma rupture, mais bien parce que je ne veux pas d’enfant pour le moment. J’ai 27 ans, je suis encore en études, célibataire et pas du tout, du tout, prête à être mère. Je suis entourée de mes ami(e)s à qui je n’ai pas caché la situation, du géniteur qui, bien que sorti de ma vie, accepte d’être présent si besoin. La seule inquiétude concerne finalement ce choix entre les deux méthodes, qui m’est laissé, puisque je suis encore dans les délais pour le médicamenteux ou le chirugical. Difficile de choisir, puisque chaque méthode semble avoir son lot de difficultés et d’avantages. Je suis donc dans le flou. Mais pour le reste, et malgré les injonctions nombreuses à ce que cette période soit éminemment difficile (je ne compte plus les « ma pauvre »), je vais avorter et je vais bien merci. Je vais bien parce que ce qui m’est tombé dessus, ce n’est pas une IVG, mais bien une grossesse non-désirée. Je vais bien parce que j’ai la possibilité de choisir, d’être informée, d’être soutenue.
Bonjour,
Je viens tout juste de vous découvrir et je tenais a apporter mon témoignage.
Il y a quelques années,j ai avorté,début d une belle histoire d amour,projets de voyages et de partir vivre a l etranger.beaucoup trop tôt pour un enfant , même si je savais au fond de moi que c était lui le futur père de mes enfants ‚mais pas maintenant.
Cet avortement,je ne l ai jamais regretté .mais j avais au fond de moi la peur de ne pouvoir retomber enceinte.angoisses non justifiées.…
Nous sommes depuis ‚parents d un petit garçon et de jumeaux .
Et il y quelques jours ‚en allant chez le gyneco pour changer de moyen de contraception,
Il m apprend que je suis de nouveau enceinte,non je ne veux pas!!!!
Donc,dans la foulée,j appelle le service en question pour prendre rendez pour un ivg.
La personne me demande pourquoi je voulais avorter et que 4 enfants c était gérable,
( mes bébés ont 6 mois).je fus choquée par sa prise de position camouflée pour me faire douter de mon choix.je trouve ça triste que des personnes bossant dans ces services laissent apparaître leur point de vue qui devraient être transparents.
Pour ma part , j assume totalement ma décision et je n ai aucune culpabilité.
Je voulais simplement vous dire de suivre votre instinct ‚votre envie et pas vous laisser influencer par les propos d autruis.on fait ce que l on veut de notre corps.
J’ai 22ans, je suis dans une relation à distance depuis 6mois. Bien que nous soyons très amoureux, nous n’envisageons pas de garder le bébé.
Un oubli de pilule, une pilule du lendemain inefficace et me voilà enceinte d’environ 3semaines.
J’ai tout de suite eu un doute, comme un pré sentiment. Test en pharmacie positif, test en labo aussi. Mon médecin généraliste a été compréhensive et m’a très bien orientée vers des professionnels pour l’échographie de datation et ensuite les démarches pour une ivg médicamenteuse. J’ai tout de même eu le droit à un » tu sais, tu es jeune mais tu es dans la vie active, tu peux assumer matériellement un enfant, réfléchis bien ». Matériellement oui je peux assumer un enfant, mais psychologiquement non. Je ne veux pas être mère, j’ai tellement de projets, je me trouve totalement immature pour assumer un bébé, et la relation dans laquelle je suis est trop récente.
Mon ami est d’un très grand soutien, tout comme ma mère et une très bonne amie. C’est important d’être entourée, d’avoir différents points de vus, et des personnes pour être réconfortée.
Oui je pleure souvent, non pas parce que je doute de mon choix, mais par peur.
La peur d’être jugée, d’avoir mal, et puis mince, avorter ce n’est pas un geste anodin! C’est un parcours du combattant que je me serais bien passé de subir.
Je suis en colère, d’avoir oublié cette fichue pilule, de passer par toute ces étapes… Et en même temps je me dis que c’est une chance d’avoir le droit d’avorter aujourd’hui en France. Je pense que ça permet d’épargner beaucoup de souffrances psychologique aux femmes et aux « potentiels futurs enfants ».
Dans trois jours j’ai mon échographie de datation, ensuite je prendrais un rendez-vous dans un centre d’ivg. Mon ami viendra m’épauler, ensuite j’espère reprendre une vie normale avec un contraception sûre, et avoir des enfants lorsque le temps sera venu!
Merci pour ce site, dès que j’ai un coup de moins bien, que je sens la peur monter je viens lire les témoignages de femmes passées par là, et ça me rassure vraiment!
J’espère que d’ici quelques temps moi aussi je pourrais dire « j’ai avorté et je vais bien merci »
Encore deux lundis et tout sera fini..
Préambule…
Avant, je me pensais pro-choix. J’étais juste pro-life, avec la tolérance qui me caractérise. Il aura fallu bon nombre d’IVG dans mon entourage plus ou moins proche pour devenir réellement pro-choix. Heureusement, le déclic s’est fait.
J’ai 23 ans. Deux enfants. Un nouveau copain depuis quatre mois, après 7 ans de relation. Une adolescence qui se réveille, des sorties, des beuveries, des fous rires.
Un test positif le 24 octobre. Des décisions, un accord sur l’AAD, une recherche de SF. Une grossesse = un bébé.
Un rendez-vous gyné, une échographie, un petit coeur qui bat.. Le sien. Le mien reste figé. Les émotions ne viennent pas.
Une situation d’équilibriste. Un seul salaire, le mien. Un copain très chouette mais probablement pas pour la vie. Un copain pro-life. Une grossesse = un bébé.
Des symptômes envahissants. Des nausées que je maudis. Une angoisse persistante : l’annoncer à mes enfants. Un ex-compagnon qui le fait pour moi. Une six-ans heureuse. Un deux-ans-et-demi qui ne comprend pas. Toujours pas de sérénité.
Une nouvelle semaine, un surnom : « le pois chiche ». « Le » pois chiche, pas « mon » pois chiche. Une dispute conjugale, un gros stress, une echographie en urgence. Un coeur qui bat toujours. Toujours le sien. Le mien reste imperméable.
Une décision. L’avortement. Aucun pincement au coeur. Aucune culpabilité. Juste un immense soulagement. Et une sensation encore inconnue : celle de prendre une décision responsable, pour la première fois en 23 ans.
Une semaine de plus, un copain qui refuse d’admettre qu’il ne sera pas papa. Une dernière échographie. 2cm4. Un embryon sur un écran, pas un bébé dans mon ventre. Des caresses et des baisers sur le ventre, de la part du pas-futur-papa. Des injonctions à le garder, son entourage principalement. Des mots qui ne résonnent pas en moi. Des gens qui parlent de bébé alors que je pense « tas de cellule ». Des personnes qui parlent de « prendre une vie » quand je parle de « règler un probleme » . Un entourage pro-life, qui pourrait faire de gros dégats, si je n’étais pas si sûre de moi. Aucune culpabilité. Guys, well done, but try again.
Un anniversaire. 40 ans. Il y a quarante ans, Simone Veil tenait son discours pro-avortement. Une émotion, de la reconnaissance. Merci Mme Veil, grâce à vous, je reste maîtresse de ma vie.
Une de mes meilleurs amies qui m’a partagé l’article. Qui est venue aujourd’hui, avec son téléphone. Un appel au planning familial. Une voix douce; une multitude d’information. Merci madame pour cette océan de douceur que vous m’avez fait ressentir. Un rendez-vous pris, un entretien pré-IVG et une consultation gynécologique lundi prochain. Une intervention possible une semaine après.
Encore un lundi, avant de reprendre en main ma vie.
Encore deux lundis; et tout sera enfin fini.
30 ans, un mari, un travail, une maison et 2enfants… Et il y a 15jours test positif… Rdv pris en urgence avec mon Gyneco, je le croyais ouvert en fait un anti ivg: mais madame c’est une bonne nouvelle, vous faites de beaux bébés et votre situation n’est pas a plaindre. Effectivement mais mon choix dans tout ça on l’oubli. Je ne suis pas prête d’avoir un autre enfant, j’aime plus que tout mes deux (3ans et 4mois) je récupère tout juste un équilibre familial. Heureusemt. Ma sage femme et une gentille dame au planning me renvoie chez un autre Gyneco, mais c’est long rdv ce soir, j’espère que ça ira vite, je ne veux plus réfléchir, je culpabilise mais je pense a moi et mes enfants. J’aimerai seulement que moi mari soit a mes côtés il qu’il comprenne… J’espère revenir rapidement et vous anoncer que je vais bien.
Bonjour à toutes,
En écrivant ce message, j’aimerai pouvoir coucher mes maux par des mots, trouver écoute et réconfort, aide et partage pour me rassurer dans ma décision et ainsi m’apaiser. J’ai 24 ans, j’ai découvert ma grossesse ce jeudi dernier, ayant acheté un test de grossesse après quelques symptômes étranges, mais ne croyant pas une seconde découvrir le résultat « enceinte, 3semaines et + ».. Quand j’ai appris cela j’étais au travail..j’en avais parlé à deux de mes collègues le matin, partageant mes craintes, que je me pensai quasiement non fondé et je ne paniquai pas tellement. Mais quand j’ai lu le résultat, j’ai senti le sol se dérobé sous mes pieds, je suis sortie dehors avec mes collègues-amies..en pleure et complétement paniqué.
Je suis en couple depuis 3 ans avec mon ami de 32 ans…Pendant longtemps j’ai pensé qu’il attendait que je sois prête à fondé une famille avec lui du fait qu’il soit plus âgé, étant aussi persuadés l’un comme l’autre, que nous sommes faits pour être ensemble et plutôt bien installés. Je l’ai ainsi annoncé à mon ami, et à ma maman, qui était au courant de mon retard de règles. Tous deux m’ont beaucoup rassuré quant à cette grossesse, annonçant la possibilité de le garder comme d’avoir recours à l’ivg si je ne me sentai pas prête. En l’espace de deux journées, tout s’est bousculé dans ma tête… passant ainsi du rire aux larmes, de l’envie de le garder, à la panique.
L’année 2014 a été pour moi très compliquée étant très instable psychologiquement, je suis depuis bientot une année sous anti dépresseurs, suivie par une psychologue. L’année a été très éprouvante pour moi, comme pour mon ami, qui m’a beaucoup épaulé, aidé, porté. Et depuis fin aout je semble revivre. Quand j’ai compris que j’étais enceinte, mes peurs étaient véritablement d’ordre psychologique… l’impact d’une grossesse sur moi, la peur de ne pas réussir à assumer cette grossesse assez « jeune », ne pas réussir à prendre soin de moi et à me détacher encore des anti dépresseurs, comment réussir à s’occuper d’un enfant quand on a du mal à prendre soin de soi, demander de l’aide sans cesse quand je ne vais pas bien, être encore une petite fille qui a besoin de sa maman et de son copain constamment (ce que je suis véritablement…) .… alors oui je sais que véritablement j’ai envie de fonder une famille avec mon ami, d’être heureuse, d’avoir un bébé. Mais quand on en parle, je vois bien que nous avons peur, que nous n’avons pas sauté au plafond, que véritablement » ce n’est pas le moment » cela peut sembler bête mais mon ami est en train de monter une entreprise, et je suis en recherche d’emploi en tant qu’Art thérapeute.. que nous n’avons pas tout réalisé, que nous avons encore beaucoup de choses à vivre à deux, etc
Et surtout, il y a une chose qui survient sans cesse : cet énorme travail que je fais avec ma psychologue depuis une année : à savoir : accepter de prendre du temps pour soi, sortir des états anxieux généralisés, accepter de ne rien faire, se relaxer, profiter des petites choses de la vie : tout simplement : me guérir de la dépression dans laquelle je suis tombée il y a maintenant une année.
C’est très dur pour moi de m’exprimer ici et je ne penses pas être très clair mais ne faut ‑il pas se sentir à l’aise dans ses baskets, moralement et physiquement avant de s’embarquer dans cette incroyable aventure que d’avoir un enfant ?
Mon ami est très présent, je sais que je ne suis pas seule et qu’il sera là pour moi dans les prochaines étape, et je nous sent véritablement encore plus proches, plus soudés et plus amoureux avant que tout cela nous arrive, il est MON épaule solide, mon soutient parmi vents et tempêtes depuis maintenant trois ans, et l’est encore plus aujourd’hui. Je l’aime profondément et je suis certaine qu’il sera mon homme idéal à la construction de notre lit douillet familial et un merveilleux papa.
Maintenant, tout de même, j’ai peur, atrocement peur, je veux aller bien et j’espère que ce sera le cas, j’ai atrocement peur de l’ivg et de tout ce qu’on peut en dire, car je ne veux en aucun cas revivre la passe difficile dont j’ai longtemps était prisonnière. Je pleure beaucoup, en pensant tout de même que c’est la meilleure solution. Aujourd’hui je veux être maîtresse de ma vie, écouter MES envies avant de satisfaire les autres, être un peu égoiste, …être heureuse tout simplement !
Merci pour ce témoignage. C’est exactement ce que je ressens.… Merci.
Bonjour !
Tout d’abord je suis soulagée d’être enfin tombée sur un site qui ne juge pas !!
Je vous raconte un peu mon histoire :
En couple depuis 7 ans, maman de 24 ans d’une merveilleuse petite fille qui aura 1 an le mois prochain, tout nouveau propriétaire.
J’ai arrêté la pilule en septembre en attendant mon rdv pour poser mon stérilet. Mais rdv annulé car j’ai enfin retrouvé du travail que j’adore, cdd renouvelé, on me parle de potentiel cdi…
Dernières règles le 23 novembre, début décembre 2014 oubli de préservatif, 1 seul oubli en 4 mois, je file le lendemain acheter la pilule du lendemain que je prends 12h après le rapport à risque. Cette pilule me rend malade comme pas possible !
Juste avant noël j’achète un test car je me sens patraque, poitrine douloureuse et des nausées, je reconnais les symptômes…
Et voilà 2 barres roses sur le test… Tout de suite je me dis que c’est pas possible, ma fille n’a que 10 mois, je viens de reprendre le travail, on vient seulement de trouver un équilibre à trois.
Monsieur est là et me dis que c’est pas le moment mais que le choix m’appartient qu’il sera là quoi que je décide.
2ème test qui affiche enceinte 2–3 semaines…
Prise de sang qui confirme les deux tests.
Me voilà enceinte alors que ma sœur vient de subir un curetage suite à une grossesse voulue mais le cœur c’était arrêté…
Même si je suis sûre de mon choix je ne peux m’empêcher de pleurer…
J’ai mon premier rendez-vous ce matin à 10h, j’y vais avec ma fille car personne pour la garder, nounou est en vacances.
Je culpabilise énormément même si je sais que je fais ça pour pouvoir assurer le meilleur à ma fille, une maman épanouie avec son travail.
C’est juste pas le bon moment…
Le message de Violette se répercute en moi, je ressens la même chose. J’ai 26 ans un travail remuant dans la protection de l’enfance, une jolie maison un mari adorable à vraie dire ce qui mets arrivée de mieux dans la vie. Notre rencontre il y à 7 ans maintenant a été une bouffée d’oxygène, de réconfort, d’amour qui me comble de jour en jour et d’autant plus aujourd’hui dans mon état. J’ai arrête la pilule en pensant que cela allait nous aider dans notre libido (qui était en berne) sur conseils d’amies et que si je devais tomber enceinte c’est « une puissance » extérieure qui l’aurait décidé. C’est bête je sais voire même irresponsable mais je sais ce qu’incombe un enfant et je n’avais peut être pas la force de prendre cette décision. Ainsi après un mois d’arrêt de pilule, un test de grossesse négatif et un doute…une prise de sang et hop je suis enceinte!
J’ai appris la nouvelle au labo, j’ai pleuré comme si le sol se dérobait. Lui il pleurait de joie et moi de tristesse et d’inquiétude.
J’en parle à ma sœur et rebelote, impossible de dire pourquoi je suis comme ça. Peut être parce que je ne m’y attendait pas, pas si vite, pas après un mois d’arrêt de pilule.
Plus j’avance et plus je vais mal j’ai l’impression que je vais étouffer et puis j’ose lui dire que je vais mal que je ne sais pas ce que je vais faire et pourquoi je ne ressens rien à l’égard de ce que j’ai dans le ventre. Sauf de l’inquiétude et très vite l’idée que je ne peux pas le garder qui s’immiscent dans mes pensées. Bien sur d’un point de vue matériel et organisationnel il pourrait être bien mais sans mon amour, comment va t‑il être?
Comme toi Violette, je profite de la vie depuis que je suis indépendante à savoir il y a trois ans, une enfance et adolescence difficile, des études pour me construire et m’en sortir.
Ce ressentis ou du moins cette absence de joie à l’égard de cette nouvelle m’effraie, j’ai envie que tout s’arrête et vite, très vite. PAR MOMENT JE ME DIS QUE JE VAIS LE GARDER, mais très vite je suis envahie par le fait que je ne ressent rien sauf de la peur et le fait que je souhaite qu’il parte seul si possible…Si j’ai ce ressentis c’est bien qu’il y a un problème et qu’il n’est pas possible que je prenne le risque de le garder pour finalement regretter car il sera là et n’aura rien demandé. Mais vais- je avoir ce sentiment là lorsque je retomberais enceinte? Ou est-ce vraiment lié au fait que je ne suis pas prête tout simplement? Dans le passé j’ai imaginé sa chambre, ses vêtements et je sais le prénom que je veux lui donner mais tout ceci ne me suffit pas pour me convaincre de le garder. J’espère pouvoir rencontrer un psy de l’hôpital très vite afin qu’il m’aide à trouver réponses à mes questions et que je puisse comprendre pourquoi je ressens ça AFIN DE FAIRE UN CHOIX LE BON CHOIX. Je me dis aussi que si je me suis trompée et que finalement je voulais vraiment être maman et que c’était simplement la peur et bien on recommencera, et la je pourrais l’accueillir et l’aimer comme il le mérite.
J’ai rdv mercredi avec la gynéco, je ne veux pas voir l’écho et ensuite avec le psy, je n’en peux plus, j’ai besoin d’aide. Est-ce une dépression? Une amie a fait ça et a finalement gardé son petit bout alors qu’elle était à deux doigts d’avorter…
Je croise les doigts pour échanger avec un bon professionnel et surtout que l’image que mon mari a de moi ne change pas, qu’il reste avec moi parce que les enfants c’est avec lui et pas un autre…
A bientôt,
Courage car bien qu’on soit sur des décisions que nous prenons, ce n’est jamais facile.
Bonjour à toutes,
Que de plaisir à lire vos témoignages, ce site me fait un bien fou !
Étudiante de 20 ans, en couple depuis 2 ans, j’ai appris il y a 10 jours ma grossesse. Un oubli de préservatif au lendemain de mes règles et voici le résultat. Pour nous, l’IVG est une évidence. Trop de choses à vivre à notre âge, à voir, à expérimenter, avant d’avoir seulement l’envie de fonder une famille, ensemble ou non.
Jusqu’à présent, tous les professionnels de santé ont été d’une grande compréhension et d’une douceur apaisante: de mon généraliste m’indiquant la marche à suivre pour concrétiser cette décision, à l’échographiste qui a eu la délicatesse de tourner l’écran lors de l’écho pour que je n’aperçoive pas l’embryon. Si ce n’est la psychologue du planning familial qui, une fois ma situation expliquée m’a répondu: » Ah mais vous savez la sexualité s’est toujours dangereux! ». Et me demandant si je n’allais pas faire de dépression.
Dans deux jours j’irais à l’hôpital prendre les premiers comprimés. J’ai peur. Peur d’avoir mal, d’une complication, de l’hôpital, de l’hospitalisation 2 jours après pour l’expulsion. Peur de voir cet embryon qui a arrêté ma vie depuis 10 jours.
Mais je sais intimement qu’après, ça ira mieux. Que ma vie reprendra, que je pourrais à nouveau me concentrer sur mes études sans penser à ça, être heureuse. Et rêver d’avoir des enfants, quand je le souhaiterais, avec qui je le souhaiterais.
Et d’avoir cette chance de choisir mon futur, je me sens infiniment reconnaissante.
Bonjour les filles,
merci pour ce blog, bien plus utile que la myriade de sites visités avant. J’ai 25 ans, en couple depuis 2 ans et demi, une petite fille de 10 mois, et je suis de nouveau enceinte…
Retour de couche très tardif, 7 mois après mon accouchement (jamais je n’aurais pensé que ça puisse mettre si longtemps), ma sage femme m’avait conseillé d’attendre ce retour pour la pose de mon stérilet, des rapports plutôt sporadiques, méthode du retrait pour le peu de fois « à risque ».
J’ai habituellement des cycles plutôt longs, 6/7 semaines, et puis mes règles viennent de revenir, je suis peu être un peu décalée. Après quelques doutes et une grosse fatigue je me décide à faire le test la semaine dernière, bien sûr ça n’a pas loupé, les fameuses barres sont bien là. Et dans ma tête c’est juste « Et merde! ». Je me sens coupable, c’est notre faute, on a joué avec le feu, je me sens irresponsable… Sans avoir le résultat on avait déjà décidé de l’IVG avec le papa, ma fille est trop petite, on est en plein achat de maison, je ne travaille pas, bref c’est pas le moment pour le deuxième.
A l’hosto dès le lendemain pour les prises de rdv qui seront 4 jours plus tard. Il y a deux jours donc, rdv avec une sage-femme/psy, puis écho pour dater, ça ferait 7 semaines et demi. J’ai le choix entre IVG médicamenteuse ou chir, j’opte pour la seconde, je devrai rester chez eux dans les 2 cas, mais je dois aussi m’occuper de ma fille, je ne me voyais pas contracter et saigner chez moi, en étant avec elle. Je tiens à vous préciser que tous les gens à qui j’ai eu à faire ont été adorables, n’ont jamais mis leur grain de sel, simplement écouté ce que j’avais à leur dire, je n’ai rien vu de l’écho, on ne m’a jamais parlé de « bébé », je suis déterminée. Merci le CHU de Clermont.
Triste aussi, évidemment, je suis environ au même stade de la grossesse que lors de la 1ère écho de ma fille, je me rappelle la voir bouger à ma grande stupéfaction, et là cette fois-ci, je vais le tuer, on va me l’enlever. Mais je le fais pour l’embryon, pour ma fille, pour mon mec, pour ma famille. Ce n’est pas le moment le deuxième il sera prévu, voulu, je travaillerai, il aura tout, ma fille sera plus grande, plus autonome.
J’ai rdv dans une semaine pour l’intervention. Je n’ai jamais été anesthésiée, j’ai peur, mais j’ai hâte. Hâte de ne plus sentir mon ventre s’arrondir, les nausées, la fatigue, de me retrouver.
Merci à toutes, et bravo !
Bonjour ,
Je suis tombé sur ce site par hasard et je le trouve super et sans tabou enfin sur l’ ive
En effet j’ai 27 ans , je suis maman de trois adorable enfants désire .
Et je vais bientôt me faire avorter pour la première fois .
Je rejoint le témoignage de beaucoup sur le faite que je ne me sent pas meutriere ni coupable .
C’est à chaque unes de prendre cette décision et d’être vraiment libre de la prendre surtout.
Je ne vois pas le bonheur , autant pour la maman que pour le bébé d’être obligé de faire avec une grossesse non désire.
Car avoir un enfant ce n’est pas que d’être enceinte , c’est aussi pouvoir l’aimer et l’éduquer . S’en occuper au quotidien avec d’autre soucis selon les âges etc…
Surtout à notre époque des femmes se sont battus pour ce droit de disposer de notre corps . Après y’aura toujours des gens pour juger ou les pro religieux .
Mais moi autant pour mon couple , mes enfants , ma santé . Je suis sûre de mon choix et je vais bien.
La notion d’enfants desires est tellement fondamentale. Tous les enfants qui ont ete des accidents bizarrement le savent!!! Quelque part il y a une certaine forme de contrainte qui est restee. Parfois quand je vois les etats de couples ayant des bebes surprises, il faut mieux savoir prendre les bonnes decisions. Amener une vie dans ce monde n’est pas qu’une contrainte biologique, c’est enormement de responsabilites.
J’ai 39 ans, mon ami et moi avons une petite fille de 6 ans et nous sommes heureux comme ça. Il y a 8 mois j’ai eu quelques soucis d’ordre gynécologique et j’ai du arrêter la pilule qui ne me convenait plus. Mon gynécologue qui me suivait depuis mes 17 ans est parti en retraite l’année dernière, c’était un médecin en qui j’avais entièrement confiance, il était très à l’écoute. J’ai du retrouver un gynécologue, je me suis rapprochée auprès de l’hôpital, j’ai donc pris un rendez vous pour me faire poser un stérilet. Je sais que c’est étrange mais le gynéco m’a mis vraiment mal à l’aise pendant l’examen. J’aurais du prendre un rendez vous chez un autre, enfin du coup, je lui ai dit que je voulais réfléchir pour le stérilet. Avec mon ami nous en avons discuté, et on a convenu d’attendre que« tout revienne dans l’ordre » en effet, j’étais très déréglée, et qu’ensuite je me retrouverais un autre gynéco. Mais voilà, je suis enceinte de 3 semaines, j’ai fait le test avant hier et ce fut la douche froide. Paniquée totalement.. Je me souviens de mon ressenti pour ma fille, c’était une joie immense, mais là… Je ne veux pas d’autres enfants, nous avons une situation stable financièrement, mais je n’ai pas le courage de recommencer, j’ai un travail très prenant et qui me plaît et je ne sais pas comment je pourrais tout gérer, et voilà, je n’ai pas envie de me justifier. En fait ce que je ressens c’est de la honte, j’ai honte d’avoir jouer avec le feu, je me sens idiote d’être confrontée à ce problème mais je ne culpabilise pas de ma décision. Ce matin je suis allée voir mon médecin généraliste et j’ai fondu en larme, il pense que si je pleure c’est parce que je ne suis pas sûre de moi. Il n’a pas compris, je me sens déjà jugée et ça me fait mal. Je sais que je suis juste au début du processus, mais j’ai vraiment hâte d’en avoir fini. Je suis heureuse d’avoir découvert ce blog, car en effet même si l’avortement est légalisé, les mentalités ne sont pas si « open ». Ça fait du bien de pouvoir écrire ce que je ressens, à part mon compagnon et moi personne n’est au courant, je sais que même s’ils acceptaient mon choix ils ne comprendraient pas. A bientôt pour la suite…
bonjour,
j’ai moi aussi appelé IVG. Net qui m’a averti que mes enfants pourraient développer le syndrome du survivant si je le faisais(désordre affectif à l’adolescence).
j’ai vu une vraie psychologue aujourd’hui qui m’a plus fait posé les bonnes questions que de me mettre un fardeau supplémentaire
bonjour,
je suis un peu dans la même situation, des enfants en moins. Je suis en couple depuis 4 ans et on s’entend à merveille. On a plein de projets, des points de vue communs, et celui de ne pas avoir envie d’enfant en fait partie.
Sauf que voilà, je me retrouve enceinte de 6 semaines à 39 ans. Le choc.. je me rends compte à quel point ça bouleverse des certitudes.
Pourtant, dès que je l’ai su, je me suis dit « je vais faire une ivg »; mon compagnon est d’accord. Puis viennent quand même les doutes… je pense à mes parents, que j’aime tant, qui me donnent tellement d’amour . Je me projette, dans 10, 20 ans avec un enfant. Mais bizarrement, ça sonne faux. Je ne sais pas comment l’expliquer, une voix au fond de moi, qui me dit que non, ça n’est pas ce que je veux, ça n’est pas mon envie profonde.…
En même temps, comme j’ai pu le lire ici, le fait de savoir qu’on peut avoir des enfants me rassure, bien qu’à mon âge, le glas est proche.
J’ai finalement pris rendez-vous à l’hôpital pour la semaine prochaine. Au téléphone, la secrétaire du service orthogénie est sympa et pourtant je me sens comme une gamine. Je lui demande si on va être jugée enfin des questions un peu stupides… elle e dit que non, qu’ils ont l’habitude.
Depuis que j’ai ce rendez-vous, je me sens mieux. Je ne me sens pas coupable de quoi que ce soit. Certes, je n’aurais peut-être jamais d’enfant et en même temps, je n’en ai jamais voulu. Mon compagnon me soutient et sera présent.
Je ne sais pas quelle méthode je vais choisir, bien que je sois tentée par la chirurgicale. Prendre des médicaments ne me tente pas.. Je verrai bien. En tout cas, je me rends compte qu’être une femme en France est une vraie chance et qu’il faut se battre, surtout en cette période où tant de choses sont remises au pilori, pour garder nos droits et les faire évoluer et les rendre encore plus accessibles.
Bon courage Sandra, il est vrai que même si nous sommes sûres de notre choix, nous pouvons sentir un malaise autour de l’IVG, nous les femmes, devons être parfaite, et on nous fais bien sentir que vu tous les moyens de contraception qui existent comment certaines arrivent encore à tomber enceinte, surtout à 39 ans ! Je me suis sentie comme toi, comme une gamine irresponsable ! J’ai eu le rendez-vous de pré-consultation la semaine dernière, ça s’est bien passé, le gynécologue a été très professionnel, pour moi ça sera médicamenteux. J’ai hâte que ça soit terminer et que je reprenne le cour de ma vie. Je trouve important de savoir ce que l’on veut ou pas et il n’ y rien d’anormal de voir des femmes ne pas vouloir d’enfants, ce qui serait dangereux se serait de poursuivre une grossesse par dépit pour faire « plaisir » aux autres et à la société. L’IVG sera toujours un débat et un combat !
Bonjour, j’ai 29ans maman de 3 garçons j’ai appris il y a une semaine que je suis enceinte, et j’en veux pas
Donc jai appeler la semaine dernière pour un rdv avec ma gyneco qui pratique les IVG mais pas de place avant une semaine (donc demain), j’aurais voulu savoir si elle va quand même laisser le temps des 7 jours de rétractation ou bien va t‑elle me donner les 1er comprimé demain? A savoir que je n’ai jamais changer d’avis, je ne veux pas de 4 ème enfants. Je suis impatiente d’être demain, impatiente d’avorter de me sentir libérer.
Je vous raconterez la suite dans les prochains jours
Bonjour, j’ai bientôt 27 ans. Et suis en plein doute, car je pense très fortement être enceinte (malgré la prise de pillule) et songe déjà à un avortement alors qu’il n’y a rien de confirmer encore. J’ai déjà été enceinte une fois et dû avorter il y a 4 ans. J’étais en pleine dépression à cause de mon boulot que j’étais sur le point de quitter et plein milieu de ça, j’ai appris que j’étais enceinte (idem, malgré la pillule que j’ai changé depuis…)
prendre la décision d’avorter n’a pas été chose facile mais mon compagnon, qui ne se sentait pas du tout prêt, a été d’une présence et d’une aide exceptionnelle. Je n’aurais jamais pensé qu’il aurait été d’un tel soutien.
Et heureusement car mon avortement ne s’est pas bien passé. Médicalement oui, mais sur le côté humain, à l’hôpital, une catastrophe. .. j’ai eu cette sensation, et j’étais pas la seule, d’être du bétail : 4 par chambre, là où on est deux en général, des infirmières odieuses (sauf une et heureusement ), qui vous parlent comme des débiles irresponsablesdonc une fois sorti de l’hôpital, pour me sortir de l’anesthésie général ben à coup de claques dans la figure puis après j’ai du marché jusqu’à la salle de réveil, mais jusqu’à la chambre aussi plus tard.
J’ai été complètement bouleversé. Depuis j’ai peur, je faisais attention pour que ce genre d’événements ne se reproduise pas. Que je tombe enceinte quand on l’aura décidé. Depuis l’avortement, il ne se passe pas un jour où je pense à ce qui aurait pu arriver si j’avais garder le bébé (comment il serait, son âge, si ça aurait été une fille ou un garçon…) et pourtant je sais que ça a été la meilleure décision. Je me sens très bien mais je ne peux m’en empêcher d’y penser.
À présent, ça fait une semaine que mon corps montrent des signes de début de grossesse (crampes au bas du ventre, nausées, maux de tête régulier, grosse fatigue mais l’élément qui m’a fait tilt est mes sautes d’humeur. ..) Presque comme la première.
Déjà il faut que je fasse le test mais si celui ci s’avère positif je sais déjà que je vais être complètement perdu…
Personnellement je ne sais pas si c’est le bon moment, moi je me sens prête, mais mon compagnon je n’en sais rien.… et avorter de nouveau m’effraie trop si c’est pour vivre la même expérience.
Bonjour à toutes !
Merci déjà à vous toutes de nous rassurer, de nous « accompagner » dans ce moment. Pour ma part, je suis sans doute la plus jeune, je n’ai que 19 ans, mon copain en a 24, et bien entendu la phrase « tomber enceinte faut le faire si on se protège pas une fois cela n’arrivera pas » est bien et bien arrivée! Je n’ai jamais eu de retard sur mes règles, je l’ai déjà fais avec mon ex copain sans protection il ne m’est jamais rien arrivée alors dans ces moments là on se dit… pourquoi cela n’arrive que maintenant et pas avant alors?
A 19 ans bien entendu quand vous faites ce fameux test et que cette double ligne rose apparait vous ne pouvez que pleurer et appeler vos amies les plus proches.
Pour moi, avoir un enfant ne rentrait pas dans ma conception de vie surtout à cet âge là… et pour tout vous dire je suis plutôt le genre de fille qui même à 30 ans n’aurait jamais envisagé d’avoir d’enfant.
J’ai eu de la chance d’avoir des amies en or et surtout l’une d’elle qui est passée par là, et aussi un copain qui m’a plus que soutenu. Il est dessuinte venue me voir, a dormi avec moi, a participé au financement de l’avortement avec mon père (ma mère n’était pas au courant et je ne voulais pas car elle est trop émotive et après ma naissance a dû subir un avortement) parce que dans mon pays cela n’est pas remboursé, et m’a accompagné à tous les rendez-vous du gynéco. J’ai fais cet avortement par médicament chez moi avec mon copain un après-midi où je savais que ma mère rentrerait tard.
La douleur est franchement supportable et les saignement sont comparable à ceux des règles, beaucoup s’affolent trop pour rien.
Actuellement je suis entrain de travailler en job d’été pour pouvoir rembourser une partie à mon papa, parce que même s’il n’a pas besoin je pense qu’à 19 ans on devient responsable et on doit assumer pleinement certains actes. J’ai eu la chance de pouvoir avoir un père et un copain qui avaient de quoi payer tous ces rendez-vous et le médicament parce que dans mon pays c’est 600 euros tout mais rien n’est remboursé… Alors laissez moi vous dire qu’en France avec la chance que la loi vous permet n’ayez surtout pas honte d’avorter, au contraire personne ne peut vous jugez qui que ce soit ne l’oubliez pas, soyez forte, n’ayez pas peur de l’avortement, on s’en remet, moi-même j’ai eu des moments de « blues », de pleure seule chez moi où je devais attendre que ma mère dorme et fumer ma clope en pleurant tranquillement parce que oui même si on n’en veut pas on est consciente d’avoir un petit bout de chose de l’être qu’on aime en nous.
Si je devrais retenir une seule chose, c’est la relation plus forte entre mon papa et moi, et bien évidemment avec aussi mon copain. Je vais très bien, j’ai avorté, j’en suis fière, je ne regrette pas, et oui je suis une femme libre!
Nous y sommes c’est aujourd’hui: après 10 jours d’une attente difficile, 10 jours de nausées, de vomissements, 10 jours de fatigue, 10 jours d’envies aussi saugrenues que « bouchées-de-crevettes-à-la-vapeur » en plein milieu d’après-midi, 10 jours que parfois je pense furtivement que cette grossesse à quelque chose de magique, 10 jours que parfois je pense que je suis totalement dépossédée de mon corps. 10 jours que nous avons découverts cette grossesse et que nous savons qu’elle n’est pas désirée, pas là, pas maintenant, pas comme ça.
Je vais avorter par voie médicamenteuse aujourd’hui et je vais bien merci.
Je suis Juliette, j’ai 30 ans. Je vis depuis 2 ans une belle histoire d’amour avec l’homme dont je sais qu’il sera le père de nos futurs enfants. Je suis déjà maman d’une adorable chipie de 6 ans qui remplit comme il se doit nos journées de fou-rires, de balades en canoé, de randonnées enfin possibles à 3, de découvertes de nouvelles villes, de nouveaux pays tous les 3. Celà fait un an que nous habitons tous les 3 et cet équilibre que nous avons aujourd’hui nous avons mis du temps à le trouver et nous savons qu’une année supplémentaire n’est pas un luxe pour consolider et stabiliser cette nouvelle petite famille.
Un bébé oui mais pas maintenant.
Je suis au chômage et j’ai passé un entretien d’embauche pour un CDI la semaine dernière (me sachant enceinte = oui oui en mode Warrior!). J’attends la réponse de cet entretien bientôt mais sans prétention je crois que les choses se présentent bien. Antoine lui, bosse dans l’évènementiel: il ne compte pas ses heures, est souvent absent les soirs et les week-ends. D’ailleurs à la découverte de cette grossesse il venait de quitter notre ville pour une mission d’un mois…
Un bébé oui mais pas maintenant.
Je ne prends pas de moyen de contraception, j’ai arrêté la pilule il y a 3 ans pour ne plus ingérer d’hormones de synthèse. On utilise donc le préservatif et parfois juste après mes règles on ne se protège pas parce que bêtement on se dit que non je ne peux pas avoir ovulé et que ses super-spermatozoïdes ne peuvent pas nicher patiemment 10 jours dans mon utérus en attendant Mademoiselle Ovule. Et bien si!… On doit avoir des ovules-spermatozoïdes patients et en pleine forme car si c’est ce qu’il s’est passé.
Dernières règles le 18 Juin et d’après les analyses rapports fécondant le 21–22 Juin. Donc fini les idées reçues…
Vers le 10 Juillet, je me sens toute bizarre (Antoine est déjà parti en périple), ca fait plusieurs jours que j’ai de terribles nausées qui débutent à 4h du mat et ne me quittent parfois pas de la journée (oui oui vous avez bien entendu). Après 4 jours d’un tel mal-être je décide de prendre rdv chez mon médecin traitant le samedi 10 Juillet. Juste avant je me décide à faire un test. Je fais ce test: positif.
Je me rends comme prévu chez le médecin et je lui annonce que je pense savoir d’où viennent ces nausée et cette fatigue. Rapidement je lui dit que nous ne savons pas encore si nous allons poursuivre la grossesse ou pas. Il me dit de laisser la semaine passer pour réfléchir et de le rappeler fin de semaine suivante.
J’informe Antoine par téléphone, nous sommes sonnés, un coup heureux, un coup abattus. On se laisse la journée pour y réfléchir chacun de son côté et on convient de se rappeler dans la soirée pour statuer (plus ou moins) de la suite.
Le soir arrive, et tous les 2 presque simultanément en évoque cette année de stabilisation qui arrive et dont nous avons besoin. Nous pesons le pour et le contre mais au fond de nous la conversation s’oriente déjà vers une IVG. La décision est prise. Nous allons interrompre cette grossesse.
La nuit suivante, lui et moi avons dormi comme des pierres, soulagés par cette décision que nous avons pris en commun accord.
Un bébé oui mais pas maintenant.
Le lundi 13 Juillet, j’appelle mon médecin dès 09h pour l’informer de notre décision. Il me reçoit dans la journée. J’espérais que ce soit un médecin « conventionné IVG » pour qu’il soit en mesure de me délivrer lui même les fameux médocs. Mais non. Il m’oriente vers le planning familial. Planning que j’ai essayé de joindre en vain toute l’après-midi… Injoignables.. Panique.
Note pour plus tard: ne pas avorter en plein été.
La peur commence à me saisir, je finis par trouver un autre planning qui me répond tout de suite. « Je vous propose un RDV le 23 Juillet ». Quoi le 23 Juillet? Mais c’est dans 10 jours ! Ma décision est prise madame, je veux avorter! Pas le choix. Ce sera 10 jours « épicétou ».
A la suite de cet épisode j’ai passé plutôt une bonne semaine. En accord avec notre décision, j’ai étonnement été sereine. Je me suis mis focus sur mon entretien qui avait lieu le vendredi et je passais ensuite le week-end à la mer avec une amie qui me soutient depuis le début et qui m’accompagneras pour le rdv ‘aujourd’hui et le suivant.
Le coup de cafard a fait insidieusement éruption à l’intérieur de moi le dimanche soir lorsque je suis passée dans un stade au-dessus en terme de symptômes: les nausées auxquelles je m’étais habituée ont laissé place à l’écoeurement total et aux vomissements. Et quand on ne veut pas de cette grossesse croyez moi c’est pas fun du tout. On se sent totalement dépossédés.
Je savais que cette semaine jusqu’à aujourd’hui serait plus longue et difficle. Je devais affronter cette dernière ligne droite seule. C’est la que j’ai craqué. Que j’ai pleuré toutes ces larmes qui n’étaient pas encore sorties. C’est donc un peu déprimée et fatiguée que je m’apprête à vivre le dernier sprint.
J’ai RDV à 14h pour prendre le premier médicament qui stoppera la production de progestérone et qui stoppera donc la grossesse. Mais surtout les symptômes!
J’en suis là. Je veux que tout ça s’arrête.
Je m’excuse pour cet énorme pavé que je viens d’écrire.
Ce témoignage me permet à moi aussi d’assumer le fait que je ne culpabilise pas de faire ce choix de femme libre, ce choix de femme de « l’an 2000 » qui est un cadeau pour nous. Mais ce cadeau nous le devons à nos mères, à nos grand-mères.
Aujourd’hui plus que jamais, je me sens appartenir à la communauté des femmes tout simplement.
La société voudrait que nous culpabilisions mais non ! Je, tu, elle, elles avons le droit de disposer de notre corps et de décider si oui ou non nous voulons être enceinte.
Je vais avorter et je vais bien merci.
Juliette
Je suis comme toi et ça me rassure de lire ton témoignage.
J’ai 29 ans, je suis en couple depuis 5 ans, fraîchement mariée et très amoureuse, nous vivons ensemble, nous avons tous les deux une situation professionnelle stable et des revenus confortables.
Du coup je n’ai aucune « bonne raison » d’avorter.
Sauf que voilà, je ne suis pas prête. Faire des enfants avec lui est dans mes projets, d’ici un an, deux ans. D’ici là je comptais profiter de notre couple et de notre liberté. J’avais des projets de voyage, de participer à un championnat de sport, de m’épanouir dans mes passions, de changer de lieu de travail.
Et après, seulement, avoir des enfants.
Etre prêt, c’est important. Dans mon ventre, ce n’est qu’un petit tas de cellule, un ovule comme des centaines ont péri depuis des années, un spermatozoïde, comme des centaines ont péri depuis des années. Il se trouvent que ces deux là se sont rencontré en dépit du sterilet.
Je n’ai pas eu d’hésitations. J’en ai parlé à mon chéri et il est d’accord avec moi: nous voulons tous les deux des enfants, mais nous ne sommes pas prêts.
L’avortement est la semaine prochaine, et ce n’est pas grave, j’ai décidé que je ne m’en ferais ni un drame ni un traumatisme.
Bon courage à toutes!
Merci, je suis exactement comme toi et te comprend parfaitement, du coup ça me rassure de ne pas être la seule. Comme toi, j’ai toutes les bonnes conditions pour accueillir un bébé et aucune « bonne raison » pour avorter.
Comme toi je me sentais égoïste. Quand j’ai contacté des gynécologues pour avorter, j’avais tellement honte que je ne parvenais pas à retenir mes larmes. J’avais l’impression d’avoir commis une négligence atroce et de m’apprêter à commettre un acte grave par égoïsme… Je me sentais obligée de me justifier.
Mais ce n’est pas de l’égoïsme. Tu n’es pas prête. Je ne suis pas prête. Ca suffit.
Avoir des rêves, des projets à réaliser avant de mettre au monde un enfant, et même si on envisage ce projet pour dans un an ou deux, c’est une raison suffisante.
Faut il se rendre malheureuse, renoncer à des projets, des rêves, se frustrer, associer la grossesse à un moment de deuil de quelques rêves?
Et faire porter à notre futur enfant une part de responsabilité dans nos frustrations, Est-ce lui rendre service?
Et comme tu le dis, il y a aussi l’envie de faire un enfant par choix… Au moment où tu lui aura fait une place.
De même, je veux désirer mon enfant, je veux le rêver, je veux être complice avec mon chéri dans un projet conscient et une démarche volontaire de procréation, je veux qu’au moment de le concevoir ce soit en toute connaissance de cause, en espérant cette fécondation. Je veux l’espérer, je veux l’attendre, (oui je veux l’attendre!) je veux être heureuse de voir cette petite barre rose apparaître sur le test le jour où ça arrivera. Je veux me jeter dans les bras de mon chéri qui serait aussi heureux que moi, car prêt lui aussi.
En un mot je veux choisir.
Bonsoir,
Maman de deux adorable princesse et en couple depuis 6ans.
Mais enceinte du 3eme mais lundi rendez vous pour l’ivg.
La raison est simple je n’ai que 22ans et mes filles on 3 ans et 1ans deux accidents qu’on a assumer. Je me protege le hic chez moi la pillule n’as pas d’effet ( j’ai essayer plusieurs) du coup je devais mettre l’implant mais voila j’ai repousser en pensant que la nouvelle pillule fonctionnerais mais en faite non tous les deux ans je tombe enceinte a la même période… Mais celui je peux pas le garder… J’ai envie de changer de métier donc je reprend une formation (mais elle ecarte directement les personnes enceintes) mais cela fais déjà 3ans que je veux faire cette formation a chaque fois je repousse pour les enfants! Et la je dit stop mon compagnon me soutient mais il a peur que je tienne pas le choc… Je culpabilise mais la raison l’emporte sur le Coeur… Mes enfants sont heureux il ont tous mais je veux pas d’un troisième je veux que celui la sois voulu… Mais j’ai un Coeur de maman énorme et je sais que je vais avoir dur a le surmonter… Mais je sais sue cela est la meilleure des descision… J’ai de la chance car en Belgique nous avons des centre spécialement pour les jeunes et l’ivg on ne se fais pas juger » le planning familial » pour ceux que sa intéresse.
Vos message mon beaucoup aider
Bjr les filles
comme vs aujourd’hui le choc et un véritable sentiment de solitude face au pipitest !
Si j’ai un conseil à vous donner…surtt quand je vois que certaines ont lutté à trouver un rdv gyneco. .. allez aux urgences gynécologie. .. je me suis sentie tellement anéantie et démunie face à cette nouvelle que je me suis rendue immédiatement là bas…
enregistrement … questions ( neutres) sur ma volonté ou non de la mener à terme..échographie vaginale ( pas le choix seulement une semaine de retard) et prise de sang… et tt ça avec des mots réconfortants et un rappel de l interne à 21h pour m’expliquer le reste des démarches. .. lundi re batterie de test pr voir si ce n’est pas extra uterin et si on peut déclencher l ivg médicamenteuse …
ma décision me paraît évidente je sais ce que je veux. Je n’ai jamais encore ressenti la volonté d’être mère. ..je l’aurai sûrement en rencontrant celui qui me donnera envie mais là aujourd’hui c’est non et pzrsonne je dis bien personne n’a le droit de se mettee en travers de mon chemin… ce qui me désole c’est que naïvement je pensais qu’en un aller retour aux urgences gynécologie ce serai fini mais j’étais au pays des bisounours… je respirerai à nouveau quand ce sera fait… ce qui j’espère sera le cas bientôt. …
Je vais avorter demain. J’ai un peu plus de 35 ans et cette grossesse était désirée. Oui, mais voilà, ce petit est trisomique. Le diagnostic a été confirmé par trois tests.
Pour mon mari, c’est hors de question d’élever un enfant handicapé. Pour moi, la décision a été moins claire car je sais que je l’aurais aimé comme mon premier enfant, mais on vit à l’étranger, on n’a aucune famille autour de nous et, pour des raisons de visa, si je gardais le bébé et qu’il survivait (30% de risques de fausse-couche, 40% de graves problèmes cardiaques), je ne pourrais ni arrêter de travailler, ni travailler à mi-temps pour l’accompagner dans les multiples suivis que nécessitent ces enfants. Sans parler du fait que je ne veux pas mettre mon couple en danger pour une décision prise en dépit de l’avis du papa, ce qui pourrait ensuite perturber mon aîné.
Bref, la décision est prise. Je sais qu’il n’y en a pas de meilleure pour nous, dans cette situation. Mais c’est dur quand même. J’ai toujours été pour le libre choix, tout en souhaitant n’avoir jamais à prendre cette décision que j’ai toujours sue difficile à prendre — je suis une véritable parano de la contraception :-).
Enfin, mon compagnon sera à mes côtés. J’en ai parlé à deux copines très proches et compréhensives. Ça va se faire sous anesthésie générale, en deux fois car le temps de faire les tests et d’avoir les résultats, j’en suis au tout début du deuxième trimestre. Le personnel de la clinique semble super respectueux, mon gynéco comprend aussi tout à fait.
Je n’en ai pas parlé à ma famille, tout simplement parce que je n’ai pas envie de rendre public le fait qu’on essaie d’avoir un autre enfant.Quand je tiendrai mon deuxième dans mes bras, il n’y aura plus aucun tabou.
Merci pour ce site, parce que même si j’y vois peu de filles dans ma situation, ça fait du bien de lire des témoignages de femmes responsables qui prennent cette décision après mûre réflexion et qui l’assument — quelle qu’en soit la raison.
Je suis dans ma semaine de réflexion et ce qui est sûr c’est qu’elle constitueras mon unique regret et le seul moment désagréable de mon avortement, enfin… peut-être avec le petit dej’ de l’hôpital, on verra.
J’ai 22 ans, étudiante, en couple depuis un an. Je pars du principe qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise raison d’avorter alors le pourquoi du comment j’avorte restera sans réponse.
Pour l’heure je me suis rendu au centre de planification jeudi dernier (le planning n’avait pas de créneau avant une semaine), et je n’y suis pas aller en sifflotant… faut dire que je déteste les hôpitaux, ça me fait angoisser et une amie n’avait pas été bien reçus dans une autre ville où je l’avait accompagnée.
Mais bon, personnellement j’ai été super bien reçu et encadrée ! Tout simplement parfait ! Je me suis même senti plus soutenu là-bas que chez moi avec mon chéri (non qu’il soit contre, mais il n’est pas très alaise avec la situation… le pauvre… hum !) et j’aurais presque voulu y rester toutes la (grosse)semaine précédent mon opération. Sans rire.
Je voulais faire au plus vite pour pouvoir bénéficier de l’avortement médicamenteux, parce que passer un moment dans un hôpital pour moi c’est déjà pas jojo mais si en plus je dois passer par la case chirurgie… Horreur ! Et pourtant… Lundi prochain : aspiration avec anesthésie locale. Youhou…
Lorsque la gynéco m’a dit que ce serait la meilleurs option au vu des délais plus que court et ma situation (mon copain risque d’être muté du jour au lendemain à des kilomètres, donc je serait seule à la maison), j’ai du prendre la teinte de sa blouse.
Mais elle et l’infirmière, qui m’a reçu par la suite, se sont attelée à me rassurée, on m’a expliqué comme ça se déroulerait en détail et j’avoue que, paniquant au moindre imprévu, avoir le programme complet m’a bien calmée et rassérénée.
Non, franchement mon appréhension ne découle que de ma nature anxieuse. J’ai pensée au fait que si je poursuivais cette grossesse, je pourrais avoir un petit bout de chou dans les bras. Je peux donner la vie… Waouw ! A quoi ressemblerais-t-il ? Quel sexe ? Quel nom ? Mais franchement, penser à tout ça n’a en rien modifier ma décision, c’était amusant d’y penser, d’imaginer… ça fait bizarre. Mais je sais que ce n’est pas le bon moment, alors tant pis, on reporte tout ça à une prochaine fois. Une fois où j’aurais émis l’envie d’être enceinte avant de le découvrir, une fois qui se dérouleras dans les meilleurs conditions possible, avec sérénité et surtout avec envie.. Ce serait pas mal.
Par contre je vis l’horreur en ce moment même. Une semaine de réflexion rallongée de quatre jours pour manque de place et week-end… je la sens passée. Je fais malheureusement partie de ses femmes qui vivent des nausées assez fortes pour faire régurgiter son plat de lasagne et ce, jours et nuits. Je suis épuisée, je ne vais presque plus en cours et je me sens assez seule en fait. Surtout que ce délais est profondément inutile, je ne changerais pas d’avis, je sais pourquoi j’avorte et je sais qu’il s’agit de la meilleur decision. Mais franchement… c’est surtout un véritable calvaire.
M’enfin, au moins lundi, je pourrais souffler… et dormir.
Bonjour, un an après , resultat, AUCUN regret.
j’espere que pour vous tout s’est bien passé par la suite, mais je me sens vraiment toujours bien avec cette decision, qui était la meilleure pour tout le monde.
Et on envisage meme de faire un bébé d’amour cet été !
Je lui prépare une place dans ma tete et dans ma vie (et mon taf !;) ) .
Mais à toutes celles qui pourraient penser le regretter … et bien mon experience me montre que je suis bien plus heureuse à l’idée de concevoir cet enfant volontairement plutôt que de l’avoir accueilli à contre-coeur !
Bonjour,
Jai 33 ans, je viens de prendre mon premier médicaement et la suite mercredi.…
J’écris ce commentaire pour les filles comme moi pour qui la décisions a ete un vrai calvaire… Et grace a ce genre de site je me suis sentie moins seule et Ca m’a aidé à comprendre que nous sommes maître de notre corps …
Je suis en couple enfin je l’étais depuis 5 ans avec un pervers narcissique mais que j’aimais plus que tout… Il me faisait croire monts et merveilles … Je ne voulais pas voir la réalité malgre la lucidité que j’ai gardé jusqu’au bout… Il me manipulait tellement bien que je n’arrivais plus à dissocier le bien du mal. Je buvais ses mensonges et je finissais par le croire. Il me faisait culpabiliser pour tout… 5 ans de relation et toujours aucun projets communs… Je patientais dans l’espoir quil changerait un jour. Car quand je décidais de le quitter il revenait avec les mots magiques » appart » « bb » et je lui laissais à nouveau une chance… Mais a chaque fois je creusais un peu plus mon trou.…
Je ne prenais plus de contraception depuis 2 ans et il était biensur au courant… Aucun accident.. Jusqu’au 28 décembre 2015 ou je fais ce test qui devient tres rapidement positif… Je m’étais disputais avec lui le 26 decembre alors comme d’habitude on ne se donnait pas de nouvelles durant quelques jours…
Mais la il m’était impossible de ne rien lui dire… J’étais angoissée comme pas possible car un enfant Cest ce que je voulais depuis longtemps mais je sentais très fort quil n’était pas la bonne personne… Jai a ce moment là compris que je ne vivrais pas lannonce de cette nouvelle comme je l’ai temps espéré… Je demande a le voir le 29 decembre et la aucune réaction a lannonce de cette grossesse… A part » je suis contente pour toi que tu sois enceinte » et la mon calvaire a commencé …
Cetait une raison suffisante pour quil disparaisse définitivement apres 5 ans de relation. Il m’a laissé seule face à ce qui m’arrivait … Tout se bouscule dans ma tete, je pleure jour et nuit face à cette indifférence et face à cette grossesse que je ne veux plus!!!! Je ne mange plus, je suis perdue, je me sens seule… Je ne sais plus ce que je veux.… Jai fait la grosse erreur de taper ivg sur le net et la je suis tombée sur » ivg.net » a surtout éviter dans ces moments la!!!!! Jai appelé le numero vert et je suis tombée sur Benedicte qui pour elle Cetait une évidence de garder cette enfant!!! Mais comment puis je garder cet enfant alors que je n’arrive pas encore à faire le deuil de ma relation.… Je me suis fait lachement abandonnée par le géniteur a qui j’ai donné mes 5 dernières années de ma vie !!!?? J’ai pleuré pensant les 3 dernières années pour lui et je devrais donner naissance à cet enfant qui me rappelerait sans cesse ce que j’ai vecu… Je vais continuer à pleurer pendant 9 mois!????
Je suis alors tombée sur ce site et j’ai lu je n’ai pas arrêter de lire et jai commencé a etre soulagé… J’ai compris que je n’étais pas la seule et que la décision nous appartient.… Jai par la suite beaucoup reflechis mais le temps nous est compté.. Jai donc pris rdv au planning familial le plus proche pour faire les démarches nécessaires. Je suis tombée sur des gens très bien sans aucun jugement , juste à l’écoute et qui m’ont guidé.…
J’ai pris ce matin mon premier médicament et suite et fin des opérations mercredi… Et je vais bien. Je ne suis pas fière de mon acte mais je sais que Cest ce quil y avait de mieux a faire pour moi, mon bien etre et la meilleure chose a faire pour que j’essaye enfin detre heureuse…
Voilà… Le plus dure est de prendre la décision… Une fois qu’elle est prise il ne faut plus regarder en arrière… J’espère quavec mon commentaire j’aiderai certaines femmes qui comme moi se sont senties abandonnées perdues à un certain moment de leur vie…
Merci encore aux fondatrices de ce site vous m’avez tellement aidé … J’étais tres bien entouré mais je me sentais tellement seule malgre tout…
bonsoir, ce soir j’ai fait lerreur d’appeler et je suis choqué est écoeuré des propos tenue
Bonjour,
J’ai 28 ans, maman d’un petit garçon de 4 ans.. séparée de son papa depuis un an et demi et de nouveau en couple depuis un an… et enceinte bien sur… mon compagnon actuel a un travail qui lui demande de se déplacer fréquemment. En plein changement de contraceptif, pas vu mon chéri depuis 6 mois… quand on se revoit on ne réfléchis pas vraiment… on se dit « oh c’est pas pour une fois que je vais tomber enceinte » d autant plus que c’est le dernier jour de les règles! En théorie dira le médecin, on ne tombe pas enceinte pdt des règles… en théorie… pas de bol, j’ai ovulé ce jour la. Donc me voilà enceinte… nauseeuse … déprimée… je veux avorter mais je ne veux pas lui en parler. J’ai les raisons d’avorter qui seront certainement les mêmes que les siennes mais j’ai peur d’avoir mal de l’entendre me dire que j’ai raison. Qu’est ce qu’on peut être compliquées.… J’ai déjà avorté il t’a 6 ans de cela… IVG médicamenteuse. Un désastre pour ma part. Hémorragie etc… bon.je suis un cas rare. Donc cette fois ce sera aspiration de suite. L’attente me paraît longue avant de me sentir délivrée… on a le choix .. mais aussi bcp de doutes… mais surtout on a le choix de ne pas donner vie à un enfant dans de mauvaise conditions.. peut importe l’amour qu’on aurait eu pour lui…
Bonjour,
Je serais intéressée de connaitre votre choix final, je suis dans le meme cas que vous, j’ai appris l’existence de ma 4eme grossesse ce matin et je suis totalement perdue…
Bonjour à toutes, alors voilà je suis enceinte de 1 mois et ivg prévu dans 3 jours par aspiration avec anesthésie générale. J ai hâte que tout ceci n appartienne qu au passé et à la fois de l appréhension de passer par là.
Je suis enceinte parce que je ne me suis pas protégée avec un homme avec qui je suis restée un mois. Je sais…pas responsable et pas mâture! Je m en veux de m être mise dans une telle situation de de m infliger de nouveau un ivg. Car ce sera mon 4 ème. J en ai eu un à 16 ans, 19 ans, 27 ans, et là 38 ans. A l époque avorter était très compliqué dans ma tête car j avais un désir d avoir un enfant. Aujourd hui je n ai plus ce problème d indécision car j ai mon fils qui a 4 ans donc j ai l enfant que je voulais tant. C’est surtout que je m en veux de m être mise dans une telle situation et vient se rajouter que la personne dont je suis enceinte ne prend pas de ms nouvelles et me laisse toute seule vivre cela..je ne comprends pas comment j ai pu passer un mois avec quelqu’un qui puisse se comporter avec si peu d humanité. Vient se rajouter aussi quelques mal de ventre, grosse fatigue et mal au coeur. Bref vivement que cela se finisse. Moi qui hésitait à avoir un autre enfant un de ces jours pour moi ce que je vis déjà entre fatigue et mal au coeur ne me donne plus envie d une autre grossesse. J ai mis 3 ans avant de me retrouver en tant que femme après avoir eu mon fils et à 40 ans je ne tiens pas à revivre cela. Au moins cette grossesse accidentelle m aura permis de réaliser certaines choses.
Je me retrouve totalement dans ton témoignage.…je suis moi aussi maman d’un petit amour de 10 mois et je viens d’apprendre que j’étais enceinte il y a 3 jours …
Comment s’est passé ton IVG ? comment l as tu vécu ? Physiquement et psychologiquement…
J’espère avoir de tes nouvelles.…j’ai vraiment besoin d’y voir plus clair je suis tellement perdue …
Bonjour,
Voilà je suis en train d avorter calmement sereinement dans mon canapé.il y a 1 semaine le verdict tombe,je suis bien enceinte tous mes ressentis et intuitions sont vrais.aaaahhh non j en veux plus!!!deja maman d une fille de 5 ans je suis épanouie dans ma vie familiale et professionnelle un enfant en plus n est pas possible.J aime les enfants(je travaille tous les jours avec eux) mais ceux des autres et ma fille évidement.Bref le stresse démarre je sais déjà que trouver un gyneco rapidement va se révéler impossible.Je tente un mess à ma pote sage femme au cas où…et par chance et parce c est une super amie elle me trouve un gyneco qui veut bien me recevoir le mardi et hop tout est lancé , ce gyneco je l ai remercié bon nombre de fois mais pas assez…je souhaite bon courage à toutes celles qui vont passer ce moment pour moi j ai qu une hâte que ce soit fini et que je retrouve mon corps et mon esprit libre.
Bonjour, j’ai 32 ans, 5 ans de vie commune, j’avorte demain et j’ ai peur.
Le vendredi 16 septembre dernier je me décide à faire un test de grossesse.. je ne suis pas toujours bien réglée mais j’ai quand même des symptômes (douleurs dans le bas ventre, poitrine gonflée..) comme d’habitude !! mon conjoint me dit que j’aurai du les avoir il y’ a une semaine environ! ça m’a toujours faire rire qu’il sache mieux que moi quand arriverait mes règles ! pas aujourd’hui !
Direction la pharmacie! tellement stressée que j’urine partout sur le test, sur mes mains, par terre ! du n’importe quoi 🙂 .. pas besoin d’attendre 3 mn.. les 2 barres roses s’affichent en moins de 10 secondes! les 2 mn qui suivront le test me paraissent une éternité !
-« Le test est peut-être faussé, j’ai pas pissé que sur la mèche mais sur tout le bâtonnet, c’est un faux-positif c’est sur! »-
Je fond en larme, j’appelle mon conjoint, il travaille, pas de réponse!! j’appelle une copine, elle travaille mais elle répond.. je lui dit dit, je pleure, je ne sais pas quoi faire !! elle me soutient.. je me calme, je raccroche !
Je fonce chez le médecin, qui me prescrit une prise de sang pour le lendemain matin.
en sortant je retourne à la pharmacie et je rachète un test !!
Plus de suspens c’est encore positif ! la prise de sang le confirmera !
Le samedi et dimanche, grande discussion avec mon copain.. Les POURS, les CONTRES etc.. la décision est prise, on ne peut pas et JE ne veux pas avoir d’enfant maintenant..
Lundi 19 , RDV au planning pour parler de ma décision et de mon désir d’interrompre cette grossesse.. prise du prochain RDV médical le lundi suivant !!
-« Ah… est-il possible d’avoir un rdv un peu plutôt SVP? »
-« Non malheureusement »-
Quelle longue semaine !! est ce que je peux vivre une vie « normale » ? fumer des clopes, boire un coup, manger des fruits de mer, du fromage et boire des litres de café? j’ai mal au crâne , je peux prendre un Doliprane ? je n’ai toujours pas de réponse à ces questions..
Je n’ai pas osé poser la question au médecin qui m’a reçu, par peur sans doute de ce que l’on pourrait penser de moi, de prendre ça à la légère.. Mais mine de rien, j’ai acheté du déca !! je n’ai pas bu et n’ai pas mangé de crustacés .. POURQUOI? je pense qu’égoïstement j’avais peur (encore une fois) pour ma santé.. et non celle du « fœtus ».. Par contre la cigarette !! je fume et fume et fume encore !
Lundi 26, RDV médical (écho de datation, quelle IVG, contraception..)..
Enceinte de 6SA+2 jours, ce sera une IGV médicamenteuse. Je demande naïvement au gynéco si ça va me faire mal, il me répond OUI, -« très mal? » -« OUI » !!
Je dois prendre le 1er médicament demain matin à 11h , puis le 2eme vendredi après-midi à l’hôpital.. Moi qui attends ce jour depuis presque 10 jours, maintenant je le redoute, j’ai très peur d’avoir mal.. j’ai peur « d’expulser » avec le 1er médoc alors que je serai seule, chez moi…
mais j’ai aussi peur de ne pas « expulser » quand je serai à l’hôpital..
J’ai peur !! Même si la décision d’avorter a été assez facile à prendre, c’est l’acte en lui même qui est difficile à faire…
Merci d’avoir pris le temps de lire mon témoignage et courage à celles qui sont dans mon cas…
Bonsoir
Si l’IVG médicamenteuse t’effraie (et c’est compréhensible) tu peux demander une IVG par aspiration. 10 minutes d’anesthésie et hop, on n’en parle plus
Les femmes sont supposées avoir le choix…
Mais si tu veux aller vite, ne t’inquiète pas, lis les témoignages qui parlent des douleurs, souvent seulement comme des grosses règles. Et surtout variables selon les femmes. Demande des anti-douleurs avant d’y être. Tout va bien se passer, puisque tu es sûre de ta décision.
Reviens nous dire que tu vas bien
Je te souhaite une douce fin de semaine
Merci pour ce témoignage ça me rassure
Bonjour,
Merci pour ce site. J’y ai trouvé des situations décrites proches de la mienne. Je n’ai pas encore totalement pris la decision mais je commence ce soir les démarches vers l’IVG.
J’ai 31 ans, je suis en couple depuis 2 ans, nous sommes amoureux et voulons fonder une famille ensemble, nous travaillons tous les deux avec un bon niveau de vie.
Mais voilà, j’ai un certain nombre d’évènements à venir dans les 6 prochains mois que j’ai envie de vivre pleinement et qui ne seront pas possible avec la grossesse… Ensuite, après, si une grossesse se reproduit elle sera accueillie avec joie.
Mon compagnon se sent prêt à accueillir un enfant, mais il sait bien que c’est les prochains mois à venir, de grossesse, où lui sera moins impacté, qui tombent mal pour moi… Il a peur de mal vivre l’avortement. Mais il me dit qu’il respectera mon choix si je ne suis pas prête tout de suite.
Je ne culpabilise pas à l’idée de l’IVG, mais je me dis que dans 6 mois ma vie sera plus calme et je pourrai accueillir un enfant. Mes principaux questionnements sont:
‑Est-il raisonnable de faire un IVG à 6 mois prêt, juste pour pouvoir profiter un peu plus.… !?
‑Je sais aussi que l’IVG ne rend aucunement stérile, mais ma mère a mis des années avant d’être enceinte, au terme de nombreux traitements. Je me demande si cette fois, n’est pas juste un hasard pour moi et si ensuite, moi aussi je n’aurai pas du mal à retomber enceinte lorsque je serai complètement prête.…
Voici les questionnements qui me rendent difficile la prise de décision.
Dans tous les cas, merci pour ce site qui est celui qui m’aide le plus.
Dans 2h je vais prendre la première pillule avortive, je ne suis qu’à 3 semaines de grossesses mais ca fait déjà 4 jours que je le sais. Cet enfant ce n’est pas que je n’en veut pas c’est seulement pas du tout le moment. J’adore les enfants j’en ai 2 magnifiques et adorables qui me prennent énormément de mon énergie, de mon temps, du temps de mon conjoint, de notre argent de notre liberté mais je les aime plus que tout et ils ont été énormément désirés. Mais voilà un troisième maintenant c’est Non, chaque jour qui passe je ne supporte pas cette grossesse et les conséquences que cela risque d’avoir sur toute nos vies… j’en suis malade fatiguée, à fleur de peau… heureusement que j’ai pu avoir des rendez vous rapidement : dimanche test urinaire que j’ai acheté au supermarché, lundi mon medecin a de la place le matin, il me prescrit les bhcg et echo, appel un cabinet de radiologue, je sors je vais faire ma prise de sang je retourne chez moi j’appelle le gynécologue que me conseille ma soeur, rdv pris le jour même, l après midi chez le radiologue qui confirme la grossesse prise des résultats eux aussi positifs, je vais chez le gynécologue mais en fait la secrétaire s’est trompée je n’ai pas de rdv, je prend donc 2 rdv mardi et mercredi… j’appelle mon médecin pour lui confirmer ma grossesse et il me dit bon courage. Du courage je n’ai pas l’impression d’en avoir besoin, je sais que cela fera mal mais j’ai deja accouché sans péridurale et cela ne m’a pas semblé insurmontable. J’ai également déjà fait une fausse couche précoce et ca ne m’a pas traumatisé. J’ai juste hate que cela soit terminé ! J’ai une forte pensée pour Simone Veil à qui l’on a rendu hommage aujourd’hui. Merci à elle.
Demain je vais me rendre à l’hôpital et prendre ce cachet qui stoppera cette grossesse non désirée et non acceptée. Je suis avec quelqu’un depuis 3 ans avec des hauts et des bas, nous ne vivons pas ensemble, trop peur de m’engager depuis mon ancienne relation qui à très mal tourné et dans laquelle est ressortit qu’une seule chose merveilleuse « Mon fils » qui m’apporte énormément et me comble de bonheur.
Mon compagnon à 8 ans de moins que moi c’était déjà difficile pour moi d’accepter notre différence d’âge mais avec le temps je me suis rendue compte qu’il était aussi mûre que certains hommes plus agés. Il a toujours voulu s’engager construire et n’avait aucun doute sur ses sentiments envers moi j’étais la femme de sa vie mais nous avons déjà vécu le choix de devenir parent on se connaissait depuis tout juste 6 mois c’était vraiment trop tôt pas envie pas prête, puis il y un an je voulais déjà me séparer de lui à l’époque car j’avais déja des gros doutes sur mes sentiments , puis aujourd’hui voilà ça va faire 3…3 parce’que j’ai trop laissé traîner cette relation et que la question se répète encore et encore Suis- je prête à lui donner un enfant dont il désire, est ce que je l’aime vraiment pour fonder une famille avec lui?…J’ai toujours eu cette même réaction de ne pas en vouloir, je ne peux lui offrir un enfant on va devoir se séparer pour toujours pour le bien de chacun. J’ai tant désiré mon premier enfant et l’aime de tout de mon coeur.
Je commence à me dire que je dois être la mère que d’un seul enfant …Et ça cela me convient …et j’en suis pas malheureuse
Bonjour à toutes,
Je viens de tomber sur ce site, et je vous diraient qu’il tombe pile au bon moment.
Je ressens donc le besoin de raconter mon histoire peut-être pour me déculpabiliser ou tout simplement pour me sentir moin seule à avoir vécue ça.
Je suis maman d’un petit garçon de bientôt 2 ans et je suis également mariée et j’ai 29 ans.
Seulement voilà il y a 4 jours j’ai appris que j’étais enceinte de bb2, j’ai toujours su qu’un jour je voudrais un autre enfant mais pas maintenant je viens de reprendre le travail Il y a seulement 4 mois , mon mari est actuellement au chômage, je suis en train de passer mon permis et nous souhaiterions acheter une maison dans un futur proche.
De plus j’ai eu beaucoup de difficulté à la naissance de mon fils merci me baby blues et je ne veux pas retomber tout de suite dans tout ça. Je suis donc sûre de mon choix.
Mais j’ai pourtant tout le temps envie de pleurer je me demande si je vais prendre la bonne décision, j’ai rdv la semaine prochaine pour opter pour l’IVG médicamenteuse.
Mais parfois je m’en veux Je n’ai qu’une seule trompe et je me dis qui sais peut être que quand je voudrais un autre bébé peut être que ça ne fonctionnera plus.
Mais je me dis aussi que je ne peux pas garder un bébé que je ne veux malheureusement pas en faisant des suppositions.
C est une période assez difficile et j’ai hâte que tous ça soit derrière moi.
Si jamais vous vous êtes déjà retrouvés dans la même situation que moi n’hésitez pas à commenter, ça me ferais sûrement le plus grand bien de savoir comment ça c est passé pour vous.
Mais sinon je vais bien j’ai juste hâte de retrouver ma vie normale sans avoir à me torturer l’esprit.
Merci de m’avoir lu.
Bonjour Gabrielle,
Je m’appelle Mathilde et je suis journaliste pour le site franceinfo.fr. Je prépare un article sur la difficulté des femmes à avorter en période estivale.
Je suis tombée par hasard sur votre commentaire : « en période estivale, qui propose un rv 10 jours après, beaucoup trop loin, quand on ne veut pas de cette grossesse ». Est-ce que vous seriez ok pour que l’on discute, même anonymement ? Bien à vous.
Contactez-moi par mail ou sur mon portable (06 69 06 48 35) si vous le voulez bien ! Un grand merci
Bonjour à toutes,
D’abord, un merci immense et sincère pour l’existence de ce blog.
Mes recherches de témoignages sont trop souvent soldées par des découvertes affreuses et peu représentatives de mon état actuel.
J’ai 26 ans, en couple solide, installée dans une jolie vie pleine de projets professionnels et amoureux.
Sauf que ce n’est pas le moment. Ni pour moi, ni pour lui.
Les raisons sont multiples, claires, même raisonnables. Mais surtout: je ne suis pas prête.
Je réalise aussi en écrivant, que je n’ai ni besoin ni envie de me justifier sur ma contraception. Les accidents arrivent, c’est tout.
Oui, je suis enceinte. Non, ce n’est pas voulu. Je m’apprête à vivre une ivg médicamenteuse, et je vais bien!
J’ai la chance inouïe d’avoir un compagnon aimant, sincère, à l’écoute et parfaitement sur la même longueur d’ondes que moi.
Ce choix d’IVG est une évidence. Je n’ai ni honte ni regret. La peur et l’angoisse de la souffrance physique est là, mais j’ai hâte d’être libérée.
Libérée pour pouvoir achever un travail personnel profond.
Libérée pour pouvoir vivre pleinement à deux.
Libérée pour pouvoir choisir de sauter de joie devant le prochain test positif!
Parce qu’il sera voulu et attendu.
Je veux des enfants, avec l’homme de ma vie. Mais pas maintenant. Nous avons encore besoin de temps pour nous construire. Il n’est peut-être question que de quelques mois, mais rien ni personne ne pourra juger et décider à ma place, notre place, qu’ils sont « sacrifiables ».
A toutes celles qui en doutent: c’est une épreuve, c’est délicat, mais ça peut aussi être une décision sereine. Je compte bien la vivre au mieux et à tous ceux incapables de comprendre sans juger, Merde.
La liberté d’avorter est un droit fondamental. Ca se passe au fond de mes tripes, et mes tripes me disent, haut et fort, pas d’enfant maintenant!
Merci, merci pour ce blog rempli de témoignages vrais et positifs dans leur issue. Nous voyons bien que, personne ici ne prend ces évènements à la légère et personne n’est là pour mieux savoir que les autres.
Je suis profondément reconnaissante envers le personnel médical qui s’occupe de moi aujourd’hui. Humain et humaniste, compétent et sensé.
Les filles, jeunes et moins jeunes, les femmes, Soyez libre d’être bien avec vous-même!
J’ai dix-huit ans et il y a trois jours, j’ai découvert que j’étais enceinte. J’ai arrêté ma pilule il y a quelques mois, lorsque j’ai rompu avec la personne avec qui j’étais depuis deux ans. Je n’en pouvais plus, je crois que je ne supporte pas les hormones des différentes pilules essayées.. Elles m’ont fichues le moral à zéro, je pleurais toujours sans savoir pourquoi, j’avais des douleurs pelviennes chroniques, mes rapports sexuels étaient devenus douloureux, et j’en passe. Bref, cette fin de relation était un soulagement car cette personne m’a fait beaucoup de mal, et en plus, cela voulait dire que je n’avais plus à prendre la pilule. Je me suis dit que je me ferai poser un stérilet au cuivre le moment venu, j’en ai même parlé à ma gynéco, mais elle refuse de m’en poser car j’ai l’utérus « antéversé à droite » et que je n’ai pas eu d’enfants..
Depuis je traverse une phase assez catastrophique que je ne saurai expliquée.. Toujours est-il qu’un jour, j’ai fait ce qu’il ne fallait pas, j’ai joué avec le feu, pensant que je ne risquais rien.. J’ai eu un rapport non protégé avec une personne que je connais à peine. Pas d’inquiétude sur le moment, je me dis qu’une fois c’est rien et en plus, ce n’est pas « la bonne période ». Quand j’y repense, je me sens profondément idiote vous savez. Idiote et dangereuse. J’ai pris des risques totalement inconsidérés, risques de grossesse et risques de maladies en plus.. Bon heureusement pour moi, de ce côté je n’ai rien eu.
Soit, peu de temps après, et sans me douter des conséquences de mes actes, je rencontre ce garçon formidable, duquel je tombe immédiatement sous le charme. Il quitte sa copine avec qui il était depuis deux ans, on file le parfait amour, on passe des journées entières ensemble, je ne me suis jamais aussi bien entendue avec quelqu’un, jamais je ne me suis autant sentie en sécurité dans les bras de quelqu’un. Dans la foulée, mes parents apprennent mes partenaires multiples des derniers mois (avec qui j’étais protégée, j’ai accepté une seule et unique fois de ne pas mettre de préservatif), c’est très tendu à la maison, personne ne me comprend, mes parents ne me reconnaissent plus et ont du mal à admettre ma toute nouvelle relation et ce que j’ai fait.
Finalement mes règles ne viennent pas, dès le premier jour de retard, j’ai senti que quelque chose clochait, je suis réglée à l’heure près, sans rire. Donc l’après-midi même j’ai fait un test, tout de suite positif. Je n’ai rien ressenti en voyant le résultat. Pas de joie, pas de tristesse, pas de panique non plus. Ma décision a été prise à la seconde où j’ai vu le résultat. Depuis que je suis en âge d’avoir des enfants, je me suis toujours dit que je n’en voulais pas. C’est probablement lié à ma vie personnelle et familiale, mais voilà, je vois ça comme la fin « du couple », comme une contrainte, une entrave à la vie professionnelle et à la vie du couple en tant que tel. Je trouve ça très beau chez les autres, mais moi, la grossesse et l’idée d’être mère et d’avoir autant de responsabilités, ça me terrifie et même me dégoûte. J’en ai parlé à ma meilleure amie.. Ironie du sort, elle accouche dans quelques jours.. Alors elle ne prend pas ça à la légère, elle est persuadée que je regretterai. Je n’arrive pas à lui faire comprendre que non, je ne regretterai pas, car je suis persuadée que c’est le bon choix. J’entre en classe préparatoire littéraire demain, je veux faire un doctorat en sociologie, devenir sociologue plus tard, je veux une vie de passion, une vie remplie, avec ses hauts et ses bas, une vie qui me plaise et qui soit à mon image. Et les bébés ne font pas partis du tableau. En tous cas pas maintenant, c’est une certitude. Je vous avouerai que je me sens un peu monstrueuse en écrivant tout cela car je sais qu’il y a beaucoup de personne qui pourraient ne pas comprendre mes choix, ni même ce qui m’a conduit à avoir ces relation multiples. Enfin, je ne suis pas là pour parler de ça.
J’ai fait une prise de sang dès le lendemain du résultat positif. Deux heures après j’avais le résultat de la prise de sang dans ma boîte mail. Je suis enceinte de bientôt quatre semaines au vu des taux de HCG et actuellement, la seule question qui me taraude, c’est « comment vais-je concilier tous les rdv médicaux et cet avortement alors que je reprends les cours de manière très intensive dès demain? ». J’ai prévenu le « père », qui est beaucoup plus âgé que moi (la trentaine) et qui aimerai que je garde l’enfant. Evidemment, je ne m’attendais pas à cette réaction. Je pensais sincèrement qu’il aurait été du même avis que moi, on ne s’est vu qu’une fois après tout. Mais non, il m’a demandé si je voulais avoir cet enfant avec lui, m’a dit qu’il aimerait me demander de le garder mais savait que c’était égoïste, que ça le bouleversait. Après discussion, il en est ressorti qu’il accepterai ma décision quelqu’elle soit et qu’il m’accompagnerait et me soutiendrai si je le souhaitais. Mais je ne pense pas le vouloir. Je ne veux pas de cet homme dont je ne suis pas amoureuse à mes côtés, je ne veux pas qu’il s’investisse de la sorte.. Je ne veux pas tout ça. Je veux juste stopper cette grossesse sans m’attacher au haricot qui est en moi. Je veux reprendre ma vie en main, continuer la belle histoire que j’ai démarré avec ce garçon formidable dont je suis très amoureuse, et me plonger dans mes études.
Voilà mon témoignage, j’avais besoin de vider mon sac..
Bonjour les filles,
je me sens un ovni mais malgré tout, au bout de 14 semaines (oui) d’aménhorré et de supplices cérébraux, de tergiversations, de doutes, de mauvais commentaires de l’extérieurs, d’entendre que « ça va etre compliqué », et surtout de non retour de l’amour pour le père, je vais me faire aspirer avec la canule demain.
Je ne dors plus depuis 3 jours que 3 heures par nuit. J’ai un mal etre depuis le premier jour ou je sais que je suis enceinte. Le pere m’aime à la folie, mais ce n’est pas réciproque.
J’ai… 35 ans. Je suis une femme qui a un don avec les enfants. J’ai été la remplaçante des institutrices que les enfants préfèrent à leur maitresse habituelle. Et c’est pour ça que ma décision a été trop difficile à prendre.
Mais depuis que j’ai tranché hier, la vie redevient belle. La pluie tombe, c’est beau. Je me sens vivre de toutes façons. J’en veux oui, beaucoup à la société qui n’accepte pas les parents séparés. Mais je suis une idéaliste. J’ai besoin d’etre reconnue. Et ce regard désapprobateur mais surtout ce manque d’amour pour le père qui finissait par me répugner ‑manque de caractère surtout et de maturité à mon goût- ne fait pas mon bonheur.
J’aime etre libre d’aimer qui je veux. Et depuis 3 mois je me force à garder des liens avec ce type, qui fait tous les efforts du monde pour devenir meilleur. Et il est sur la bonne voie.
Mais je ne me change pas. Je ne suis pas amoureuse de lui. Et pour moi c’est fondamental que d’avoir un couple à la base qui s’aime.
Pas des pot’ .Des que je le vois, c’est triste. Il buvait souvent.
Aujourd’hui, j’ai un nouvel ami que j’aime. La vie va pas etre simple car il a déjà un enfant et n’en veut pas un autre. Mais j’aime etre avec lui.
Garde alternée, ça me dit trop rien. Ni un week end sur 2. C’est tout.
Ma fille se serait appelée Léa, elle aurait été belle. Comme son père et sa mère. Mais supporter le caractère de son père, et le revoir en elle me stressait trop. Et l’homme me dégoutait.
Quand on est trop mal avec un enfant dans le ventre et que ce ne sont pas les douleurs physiques mais psychiques qui vous hantent, pendant 14 semaines, comment croire que tout va s’arranger ?
Il y a des risques dans les deux cas. Mais on me trouve responsable et à la hauteur de mes exigences à faire ce choix.
Je vous aime, j’aime les gens et la société, j’aime la vie, oui, à nouveau depuis que je sais que ce cauchemard est bientôt fini.
Bonjour à toutes,
et merci pour ce blog : il est en effet un peu trop fastoche de tomber sur des pro-life quand on recherche des pages sur l’IVG. (Entre ces gros connards d’ivg.net et autres fous furieux qui répondent des atrocités sur les forums…)
Bref, je vais bientôt avorter. « Ce sont des choses qui arrivent » a dit ma wonder-gynéco, et ce n’est en effet pas grave.
Pas grave, jusqu’à ce que j’appelle le centre de Radiologie de la place des fêtes, à Paris : La gentille hôtesse d’accueil me demande pour quelle raison je dois faire une écho.
« ‑En vue d’une ivg, il me faudrait donc un rdv assez rapidement.
‑Ha… hm, nous ne faisons pas cela.
-.… vous ne faites pas d’ échographies ?
‑si si, mais pas dans ce cadre là, madame. »
Je me suis forcée à ne pas la remercier par reflex.
Il semble que ce soit pour des raisons d’assurances. Mes fesses. C’est totalement faux, et c’est de l’obstruction au droit à l’avortement.
Bon, j’ai trouvé un autre rdv dans un autre centre tenu par des êtres humains normaux qui n’estiment pas avoir un pouvoir sur le choix de vie des Femmes.
Pour moi le choc a été là. au téléphone avec cette connasse qui prenait l’air de me dire : « hm non, désolée, on aide seulement ceux dont on estime qu’ils vivent comme nous on l’entend. » On est en 2017, Bordel.
Voilà. La colère passée, je cherche juste à faire circuler cette adresse à éviter :
Le Centre de Radiologie de la place des fêtes à Paris. Et ivg.net bien sûr.
à bannir.
Faudrait faire une liste !
Des bises.
Bonjour à toutes!
Pendant toute mon enfance j’ai eu un père qui m’ a répété que je devais mourir et qu’il ne m’avait jamais voulu. Ma mère m’a gardé alors qu’il ne voulait pas. J’ai une grande sœur mais moi c’était trop, impossible. Ma mère était jeune voulait fonder une famille, petite elle avait été rejeté par sa propre mère, le troisième enfant jamais voulu. Elle m’a toujours dit ma mère aurait voulu avorter mais à l’époque ça ne se faisait pas. Donc ma mère est partie de la maison à 16 ans en pensant qu’elle fondera une belle famille! Pendant toute mon enfance je me suis sentie fautive, une moins que rien, sans amour, abandonnée. Un jour j’étais tombée sur le journal intime de ma mère lorsqu’elle était enceinte de moi, elle était en souffrance, mon père lui disait des choses horribles, la rabaissait. Très jeune je suis allée voir un kinésiologue qui est remontée lors de la grossesse de ma mère j’ai été complètement rejeté entant que fœtus. J’ai eu toute mon enfance des pensées morbides, j’ai été en décrochage scolaire, j’ai eu très jeune des problèmes d’addictions, des rapports à risques; Une grande sœur qui m’a aussi rejetée. Bref je n’ai pas été désirée, ma mère m’avait dit à l’époque quand je lui ai demandé pourquoi m’as tu gardé, Elle m’avait répondu il fallait bien un petit frère ou une petite sœur à ta sœur! Évidemment dès mon plus jeune je disait que je voulais être stérile.
Après des années de thérapie et un combat pour vivre ma vie, j’ai repris les cours à 25 ans pour faire un métier qui me passionne, je me suis battue contre mes addictions. Je me suis mise à faire du sport à 30 ans quand on vous a cassé dès votre plus jeune âge votre corps n’est rien. Je décroche le boulot de mes rêves à 31 ans, je rencontre un homme formidable, qui m’aime, m’accepte,bref ma moitié. Et voilà que la semaine dernière j’ai un jour de retard je le sais je suis enceinte, le lendemain de la signature de l’achat de notre maison je fais le test positif! Nous n’avons même pas hésité, on ne le garde pas. Nous souhaitons vivre encore des choses tous les deux, retaper notre maison, voyager, je veux travailler car je suis passionnée, je veux reprendre des études l’année prochaine. Alors j’ai réagit l’heure qui a suivi, docteur, prise de sang, échographie et avec une liste de médecin qui pratiquent les IVG à Bordeaux(que je souhaiterait partager) j’appelle. Très vite je tombe sur une grande gynécologue qui me propose un RDV quelques jours après. J’en informe ma mère qui me fait culpabiliser en me disant que je ne dois pas faire ça, pas prendre de médicament, bref elle me dit qu’elle avait aussi avorter. Là je me rend compte que dans cette histoire je coupe un lien avec ma mère que je ne veux plus, qui est toxique et c’est MON Choix Mon Corps, MA vie.Mon compagnon m’accompagne je fais une nouvelle échographie, j’ai cette fois ci 2 œufs. Grande surprise, mais non on ne veut pas ce n’est pas le moment. La gynécologue compétente, carrée, bref tous les acteurs de santé ont été top, ça se fait rapidement; Lundi je prend le premier médicament! Ma psychothérapeute m’accompagne et me dit l’investissement sur un enfant non désiré n’ai pas le même lorsqu’il est voulu. J’ai 32 ans et je suis claire avec moi et mon choix. Je ne culpabilise pas et je suis fière de moi. Pour être mère il faut être en accord avec soit.
Merci bonne continuation à toutes!
Bonjour,
J’ai appris que j’étais enceinte trois jours avant Noël… Les fêtes en ont été passablement gâchées ! J’ai pleuré toute seule bêtement devant mon test positif.
Pourtant, ce pouvait être le bon moment. Je suis en couple depuis sept ans, mariée depuis trois. 27 ans, une vie stable, une grande maison à nous, un homme qui gagne sa vie très correctement et moi dont la vie professionnelle commence à se dessiner avec netteté.
C’est sans doute le pire cas de figure, car je sais que renoncer à cette grossesse, c’est renoncer a priori à la maternité définitivement. Pourquoi ne pas le garder ? Mon mari n’en veut pas. Il est âgé et ne se sent plus capable d’élever un enfant. Il me laisse la décision finale et m’a dit qu’il l’assumerait, que cela ne changerait rien à notre couple, mais il préfère l’avortement. Que faire dans ce cas ? Qui doit avoir raison ? J’ai décidé d’avorter, non pas pour faire plaisir à mon mari mais parce que c’est la solution la plus raisonnable. Je pense que je me remettrai plus facilement d’une IVG que lui d’un enfant imposé. D’autant que je n’ai jamais particulièrement souhaité être mère…
J’espère aller bien après tout cela. Cette grossesse tombe dans un moment où j’ai beaucoup de travail et j’ai peur de ne pas parvenir à tout assumer.
Mais ma décision est prise. J’ai hâte que ce soit fait et que mon corps me laisse un peu tranquille. Début de grossesse difficile, j’ai à peu près tous les maux possibles ! Et qu’on ne parle pas de petits maux, je suis malade comme un chien.
J’aurais pu garder cet enfant. Je l’ai envisagé.
Toutefois, je ne ressens aucune culpabilité. Juste de la peur par rapport à l’avortement en lui-même, après avoir lu des témoignages assez effrayants. De la colère aussi face à tous ces pro-vie qui envahissent Internet, infantilisent les femmes et leur promettent toutes les souffrances possibles si elles avortent. De la peine également, car faire un choix, c’est nécessairement en exclure un autre…
Espérons que tout cela ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir !
Bonjour à toutes,
Je ne sais pas vraiment pourquoi je me mets à écrire ici, sûrement parce lire tous vos témoignages m’a fait du bien, en me remettant un peu les pieds sur terre. J’ai appris que j’étais enceinte il y a deux jours. J’ai 21 ans et je suis amoureuse d’un homme avec qui je suis depuis 3 mois. Etudiante en école de commerce, je fais beaucoup la fête, j’ai beaucoup d’amis, je bois régulièrement, je fume, je sors tout le temps, j’ai des milliards de projets à très court terme, monter ma boîte, partir faire la fête au Maroc, en croisière avec les copains, faire du ski, partir à l’étranger pendant 1 an et demi minimum, pour mes stages, échanges, partir à l’aventure et voir du pays… Alors bien sûr, avant d’être confrontée à ce choix, en bonne féministe que je suis, j’ai toujours dit « Evidemment que j’avorterai, mon corps, mon droit, j’ai plein de trucs à faire avant d’avoir un enfant, etc, etc ». Mais mercredi tout a basculé.
Je n’ai absolument aucune idée de ce que je vais devenir. J’oscille sans arrêt entre ce gros « ET SI? » et ce choix de la Raison. Partir à l’étranger avec un bébé d’un mois, c’est complètement fou, oui mais et si tu le faisais quand même? Est-ce que ça ne me rendra pas plus forte? Entreprendre avec un bébé, sans aucun filet de sécurité financière, c’est de la folie. Oui mais si j’y arrive quand même, est-ce que ça ne rendra pas le succès encore plus beau? Faire la teuf avec un bébé, oui mais c’est pas grave je le coucherai dans une chambre, je le laisserai chez mes parents, je me débrouillerai, de toute façon il sera trop cool et tous mes potes l’adoreront… Je m’en fiche de ce que penseront les profs quand je me pointerai avec mon bébé en amphi, je m’en fous de ce que diront les gens quand je danserai avec mon gros ventre.
Et c’est ainsi que je me perds dans des futurs fictifs, et le retour à la réalité, brutalement rappelée à coups violents par mon coeur qui frappe dans ma poitrine (qui a triplé de volume) en me hurlant « tu es folle, tu es folle, tu es folle, tu ne peux pas, tu ne peux pas, tu ne peux pas », est si douloureux. Je ne peux pas avoir un enfant à 21 ans, je ne peux pas avoir un enfant avec cet homme maintenant, si merveilleux, ambitieux, courageux soit-il car il est angoissé par l’idée de devoir assumer un bébé, angoissé par l’idée de faire les choses dans le désordre, de perdre une insouciance et une liberté puisque ses choix seront alors liés aux miens… Je le suis aussi mais il me semble parfois possible de surmonter ces difficultés.
Est-ce vraiment raisonnable de risquer de vivre avec le coeur broyé? Est-ce que ça fera très mal, au coeur, au corps? Parce que en fait ce n’est vraiment qu’un petit oeuf de caviar, c’est rien finalement… Est-ce qu’en fait je vais très bien m’en remettre de la perte de ce petit oeuf de caviar? En réalité je suis terrifiée par l’idée d’être malheureuse toute ma vie. Comment fait-on son choix? Est-ce que ça va abîmer mon couple? Nous souffrons beaucoup tous les deux et j’ai peur que l’amertume nous consume après, que lui me reproche de lui avoir noué un petit fil à la patte trop tôt, ou que je lui reproche de m’être forcée à m’arracher une part de moi irréversiblement ‑par mauvaise foi car bien sûr j’assumerai mon choix, mais qui sait si en cas de faiblesses, de disputes, il ne sera pas plus facile de lui faire porter le poids de cette décision?
Ma mère m’a dit d’écouter mes tripes, d’écouter la petite voix, mais où est-elle? Au moment où j’écris, cette petite voix me dit que de toute façon je suis quasiment sûre que je vais avorter, que je débats pour finalement arriver à rien de concret et de certain. J’ai très peur d’avoir très mal.
Alors à toutes celles qui ont déjà sauté le pas, je pose cette question, comme un cri de détresse: est-on à un moment SURE ET CERTAINE de son choix avant que tout soit fini? Bien sûr, une fois que tout est passé, que le choix est fait, que la pilule est avalée, il nous revient de décider que ce choix était le bon, qu’il est le bon et qu’il nous aide à grandir, mais avant? Est-ce que toutes celles qui racontent leur avortement en disant qu’elles étaient sûre de leur décision au moment d’avaler le comprimé ou de passer sur le billard, est-ce que toutes ces femmes n’avaient vraiment pas le moindre doute?
Je crois que la réponse à cette question m’aiderait beaucoup, je vous remercie pour tous vos témoignages, et envoie beaucoup d’amour et de courage à celles qui en ont besoin.
Bonjour,
Merci pour ce blog. Je vois avec stupeur qu’il existe bcp de site de témoignage culpabilisant pour les femmes ayant ou souhaitant mettre un terme à leur grossesse. Si je suis désolée pour ces femmes d’avoir mal vécu cet acte (parfois imposé ce qui est terrible) je ne suis pas favorable à ce qu on se serve de leurs douloureuses histoires dans le but de dissuader celles qui ne veulent d un enfant.
J’ai 35 ans. J ai deux enfants et je suis mariée. Et je suis enceinte de 6sa. J ai pleuré en voyant les deux barres du test. Et pas de joie. Non je ne souhaite pas cette grossesse. J’ai foiré la contraception. 1ere culpabilité. Ensuite nous avions songé a « tant pi » faire avec. On s organisera. On est stable. Sauf que plus le temps passait plus j avais les larmes aux yeux. Puis on nous interpelle sur un problème de comportement de notre deuxième enfant. Un problème de développement. Pour moi il apparaît clairement qu il va avoir besoin de mon énergie.
Je précise que mes deux grossesses n ont pas été épanouissantes et que mes bébés ont été plutôt du genre à pleurer toute la journée (un pb de rgo), le deuxième ayant fait ses nuits très tardivement.… Y a 6 mois seulement. Autant dire que je sors à peine la tête de l’eau. Cette période a été pour moi épuisante et encore je pèse mes mots car j ai flirté avec le burn out parental. J avais d ailleurs donner tous les objets et vêtements de bébés.
J aime mes enfants plus que tout au monde. C est mon moteur et mes soleils.
Mais je ne peux pas donner plus d énergie. Rien que d imaginer recommencer les nuits, avec potentiellement les mêmes difficultés que les deux premiers. J étais au bout du rouleau.
Je souhaite maintenant être libre de mon corps et de mon esprit. Je n ai jamais été contre l’avortement. Mais j avoue que j avais tout de même cette « réticence » peut être judéo chrétienne je ne sais pas. Je pense que tant qu on est pas confronté de plein fouet à ce choix, on peut comprendre que « de loin ».
Aujourd’hui j ai culpabilisé. Car à l écho il y a un mouvement cardiaque.
Mais je me ressaisis. Il n y a pas de projection à faire. L embryon n est pas un bébé fini encore moins viable. D ailleurs je déteste l expression « le garder /pas le garder ».
C est sans doute le choix le plus difficile que j ai pu faire même s ‘il s impose comme le meilleur pour moi, de façon viscérale je veux dire.
Je trouve tout de même que cela demeure un parcours du combattant de se faire avorter. Et je trouve le temps très long maintenant que je suis décidée. Vivre en « cohabitation » avec cette grossesse est tout de même pas chose aisée psychologiquement.
Je ne sais pas encore à quelle méthode j aurai recours. Médicamenteuse à l hôpital ? Aspiration sous anesthésie ? Les deux m effraient. Je vais lire les témoignages du site.
Merci encore pour le blog. L avortement est un droit fondamental pour que les femmes puissent disposer de leur corps. Sans être culpabilisé.
J’ai 27 ans et je vais avorter dans quelques jours, je suis pleine de doutes car j’ai peur de ne plus pouvoir avoir d’enfant après, d’être « punie », j’aime déjà cet embryon mais vu la relation que j’ai avec son père c’est trop compliqué de le garder. Nous voulons des enfants tous les 2 mais lui change d’avis tous les jours et on ne vit même pas ensemble. Comment savoir si ça va bien se passer, bref trop de questionnements.
Trop de négatif. Moi je veux que le jour où je donne la vie, mon bébé ne recoive que des ondes positives et ne soit pas pointé du doigt par son père.
Merci pour ce blog qui aide beaucoup
Bonjour les filles,
31 ans maman de deux enfants dont la dernière a 5 mois je viens d’apprendre que je suis enceinte. Le choc! Un grand merci à ce cher stérilet qui s’est fait la malle. On ne voulait pas d’autre enfant, enfin pas tout de suite, pas comme ça. On pèse le pour et le contre et on décide de ne pas garder le bébé.
Commence alors le parcours du combattant: je tente d’avoir rdv chez mon Gynécologue qui n’est pas là. Alors que je suis au secrétariat pour avoir un rdv je tombe sur le médecin de garde qui me dit, comme ça, au milieu du couloir: « non mais ça va, vous gardez le bébé et vous revenez à la rentrée « . On me demande même pas ce que je veux, je n’ai qu’à le garder et voilà. Je pleure et je repars. Le lendemain je rappelle et j’ai enfin un rdv quelques jours plus tard pour une échographie. Verdict: Pas de rythme cardiaque OUF… mais j’ai passé le délai pour les médicaments, le médecin ne veut pas me donner de rdv tout de suite il me fait revenir 8 j après pour « être sûr ». J’arrive au rdv ma décision est prise, je lui dit que je veux avorter, il me fait une deuxième écho et trouve bon de préciser « ah ben oui il est bien vivant et tout va bien ». Je repleure… je veux juste que ça s’arrete merde! Je dois revenir le lendemain pour prendre rdv pour l’ivg car la secrétaire est partie. Le lendemain me revoilà et alors que j’indique vouloir que ça aille vite on me répond qu’en période de congés pas de rdv avant deux semaines puis le fameux délai de réflexion d’une semaine ça nous emmène quasiment à 11 semaines de grossesse. La secrétaire croit bon de préciser que « c’est limite mais ça DEVRAIT passer » comment ça DEVRAIT ? Il y a une espèce de roulette russe? Incompréhension… Il me reste encore à faire le dernier rdv et l’intervention.
Tout ça pour dire que je trouve que le « Droit a l’avortement » c’est un vrai périple et que cela me révolte. Avorter n’est pas forcément une décision facile et quand elle est prise cela devrait aller vite. Au total il se sera écoulé plus d’un mois entre mon appel pour prendre rdv et l’avortement c’est beaucoup trop pour moi. Bon courage à vous les filles!
C’est déjà pas facile toute l’année par manque de moyens publics pour les hôpitaux et centres IVG mais au mois d’août c’est impossible à certains endroits.
Ça va bien se passer 🙂
Bonjour les filles,
J’ai appris hier matin que j’étais enceinte d’environ 2–3 semaines. Je n’ai pas réfléchi une seule seconde et ai appelé le planning familiale pour prendre rdv afin de planifier un IVG. J’ai rdv vendredi à 14h00 pour l’échographie et ensuite mardi à 8h pour discuter etc…
2018, nous vivons dans un monde où il est difficile de vivre dignement.. et ce, déjà même pour soi-même parfois !!! Il faut travailler, payer, survivre, la vie est chère (je n’habite pas en France). On réfléchit maintenant à 20x avant de faire un bébé.
Nous vivons aussi dans une époque où la femme a son droit de décision, de liberté et de parole. Les femmes sont aussi plus conscientes des méfaits de la pilule contraceptive et font recours aux préservatifs ou au stérilet.. tout ceci en connaissance de cause si un jour…Vive l’émancipation de la femme ! 🙂
Bref, tout ça pour dire que je ne suis surtout pas prête d’avoir un enfant à ma charge, en tout cas pas maintenant !! Mon copain a lui-même une fille de 3 ans, d’une grossesse limite imposée par son ex !! Bref, pleins de raisons qui vont à l’encontre de cette grossesse. Je voulais aussi vous demander, après avoir lu tous les témoignages (merci et respect à vous toutes!!) un curetage serait-il possible même à 3 semaines ?
Après, toutes les femmes réagissent différemment suite à l’IVG médicamenteux. Certaines ont à peine eu des saignements, d’autres pendant 1 mois… Le curetage a l’air « moins pénible » que le médicamenteux.
Pouvez-vous m’aiguiller ? Merci d’avance et je vais avorter bientôt, je vais très bien, merci !
En théorie, tu as le choix entre les deux méthodes dans les premières semaines. Il va peut-être te falloir réclamer fort (encore que si c’est au planning…) mais tu as parfaitement le droit d’avoir une IVG par aspiration.
Bonjour,
Je ne sais pas où laisser mon témoignage alors je le fais ici.
Merci à ce site d’exister et à vous toutes d’avoir témoigné. Merci, merci, merci. Vos nombreuses histoires personnelles m’ont touché, parfois même jusqu’aux larmes, mais surtout rassuré, et aidé à prendre la décision d’avorter, décision que j’avais du mal à assumer.
Si, d’après les statistiques, une femme sur trois a recours à l’IVG dans sa vie, dans mon entourage aucune, à ma connaissance : le tabou demeure j’imagine… J’avais donc l’impression d’être un cas isolé et ce site m’a prouvé le contraire. J’avais besoin de ça.
On s’est reconnus dans plusieurs témoignages, moi et mon copain. Notre histoire est semblable à d’autres, et vous reconnaîtrez peut être la vôtre. Amoureux et en couple depuis bientôt 5 ans, 30 ans, vivant dans à peine plus de 30 m² aussi, à Paris, on rêvait d’avoir des enfants un jour, on y pensait mais pas « sérieusement ». Et les derniers temps on a pas été « très sérieux » avec la contraception justement.. il y un an j’avais arrêté la pilule car je n’étais plus réglée et ça m’inquiétait et on était donc passés au préservatif. Mais ça fonctionnait pas vraiment. Et donc on a commencé à faire quelques écarts, et je suis tombée enceinte.
On avait jamais eu de discussion sérieuse sur le sujet et ça m’était arrivé de penser dans un coin de ma tête comme si ça tombait sous le sens “ au pire, on s’aime, si je suis enceinte on le garde”. Depuis je suis au chômage, à la recherche d’un emploi depuis plusieurs mois et quand le sujet était abordé sur le ton de la blague je répondais que c’était le pire truc qui puisse m’arriver, “un coup à plus jamais trouver de travail derrière et déprimer”. N’empêche qu’on a refait un écart, et que cette fois j’avais un retard de règles et je suis tombée enceinte pour la première fois de ma vie.
On est passés par tous les stades émotionnels : choc, joie, doute, culpabilité, on le garde quand même, puis non on le garde pas. Pour ma part, c’est sans doute la décision la plus difficile que j’ai eue à prendre de ma vie car on sait qu’on s’aime et qu’on veut un enfant dans pas longtemps mais là, maintenant ? J’aurais préféré évidemment qu’on soit “sérieux” avec notre contraception pour peut être ne pas à avoir à prendre cette décision là mais aucun doute ce n’est pas le bon moment. On n’est pas prêts à accueillir un bébé dans notre 2 pièces de 30 m², surtout avec moi étant au chômage enceinte et sans aucune perspective professionnelle pour l’après. On a donc mûri notre décision, après avoir réfléchi pendant plus de 4 jours, rencontré une femme géniale au planning familial et je sais ma chance d’être épaulée par celui que j’aime. J’avais RDV hier et j’ai pris le premier comprimé et je n’ai qu’une hâte c’est d’en avoir fini avec le prise de médicaments, que la prise de sang confirme que je ne suis plus enceinte pour pouvoir dire “je vais bien merci”.
Mais si il ne fallait retenir que le positif : ça nous a permis de réaliser qu’on avait la chance d’être fertiles et qu’on voulait “sérieusement” des enfants. Et qu’une fois que notre situation serait plus stable on était prêts à franchir le pas plus tôt que prévu finalement, on espère dans un an ou quelques mois et que cette fois, il n’y aura que de la joie !
Rappelons nous que l’IVG est un droit fondamental et quelles que soit nos /vos raisons elles sont bonnes en fait, et n’appartiennent qu’à nous/vous. En France d’autres femmes se sont battues pour nous et on/je leur doit/s beaucoup.
Bonjour Muriel & Alexandra
Aujourd’hui c’est à Mon tour d’être dans cette situation!
Sauf que j’ai 36ans et un seul enfant de 3ans. J’ai vraiment eu du Mal à sortir la tête de l’eau après la naissance de Mon fils et je ne me sens pas capable de revivre cela, maintenant que je me sens de nouveau équilibrée et stable.
J’adore ma vie, Mon Mari et Mon fils sont merveilleux et je ne veux pas boulverser tout cela à nouveau.
Le plus difficile? Je culpabilise de me pas vouloir de la famille parfaite: 2 enfants avec 3 ans d’écart…
Je culpabilise de ne vouloir que d’un seul enfant. Tout autour de moi me fait penser que je devrais garder cet enfant, sauf que je ne le sens pas!
Ca me fait un peu peur…
J’ai 36ans, maman d’un petit garçon de 3 ans, mariée à un mec GENIAL avec qui j’ai parcourus le monde et avec qui je vis depuis plus de 13ans.
Un mois après avoir pris mes renseignements pour la pose d’un stérilet, je tombe enceinte.
Enorme surprise.
Je tombe en pleurs! J’ai eu extremement de Mal après la naissance de Mon 1er enfant — que j’aime plus que tout au monde — baby blues, arret de carriere (je suis indépendante) trop long, allaitement et nuits trop courtesy, trop longtemps.
Avant cela, je pensais que je voulais 2 enfants et a l’heure actuelle, je n’en suis plus certaine.
Pourtant cette decision eat difficile car je sais que si je refuse cet enfant, ce sera certainement une decision finale.
Mon Mari n’est pas contre garder c’est enfant mais est supporting de ma decision.
Partout autour de moi, je vois Des familles « parfaites » de 2 enfants et je culpabilise.
Pourquoi me suis-je pas l’une d’entre Elle’s
Pourquoi n’arrive-je pas à me rejouir?
Pourquoi me suis-je pas capable de passer par la pour Mon fils et Mon Mari?
Ce n’est qu’une période difficile a passer et je said que quand Bebe aura 3ans, je serais peut etre contente d’avoir 2 enfants.
Je suis Perdue! Je passe d’une decision a l’autre chaque nuit.
Et pourtant une petite voix me dit que je ne veux pas revivre une grossesse, je me veux plus mettre ma vie et ma carriere de coté pendant 2 and, je me veux plus ne plus avoir de temps pour moi, pour respirer, dormir, faire du sport… Vivre pour moi!
Les RDV sont pris pour la semaine prochaine…
Bonjour
Il ne faut écouter que toi et pas laisser ce que vivent les autres (des familles parfaites ? mais ça existe pas) t’influencer
C’est ta seule décision et si elle est bonne pour toi, elle est bonne pour ceux qui t’aiment
Ça va bien se passer !
Merci à toutes pour vos temoignages, ça fait du bien.
J’ai 32 ans et je m’apprête à faire une ivg médicamenteuse samedi. Je suis dans une situation stable avec mon ami depuis 4 ans, un boulot confortable, un appartement.… et pourtant. Je me suis toujours dit que je voulais des enfants, mais maintenant que ça me tombe dessus sàs l’avoir vraiment désiré, je ne me sens pas du tout prête à être mère.
Je ne peux pas en parler à ma famille qui me demande sans arrêt quand est-ce que je fais un petit et cette pression sociale me fait culpabiliser sur le fait d’avorter à mon âge mais ma décision est prise et me soulage.
Je ferai un bébé plus tard qui sera reellement désiré et attendue, je ne conçoi pas ma vie autrement.
Merci encore à toutes!
Bonjour,
Je viens de prendre la décision à mon sens la plus importante de ma vie…
Je n’ai jamais était aussi sûr de mon choix avec l’espoir que ses raisons qui m’ont poussé à les faire m’aide dans mes choix à venir .
Âgé de 36 ans maman d’un petit garçon de 7 ans je vie depuis plus de 20 ans avec mon conjoint et mise à part mon milieu professionnel défaillant depuis qq années après un licenciement je peux dire que ma vie est normale. Amies, famille, voyage .
Un accident, une pilule du lendemain qui ne fonctionne pas et me voila devant une grossesse non désirée. Non désiré 2 mots qu ils veulent dire bcp à mon sens…
Non je ne le désire pas car ce n’est pas voulue, ce n’est pas le moment je ne pourrais pas lui amener ce que j’ai pu donner à mon premier garçon. Je ne suis pas épanouis et doit me recentré sur ma vie professionnelle le temps avance, vite très vite… d’un comme un accord la décision est prise très vite car le lendemain je prenais contact avec le planning familial de ma ville pour un rdv, l’après-midi même j’allais chez mon medecin pour lui en parler et faire une prise de sang.
J’ai vécue les 7 jours d’attente comme si mon corps était vide personne de mon entourage n’a remarqué quoi que se soit.
Je n’ai jamais eu de « gros doutes » mon discours étant le même au jours qui passé.
Voici le jour tant attendue le Rdv au planning familial, une sage femme m’accueille et m’écoute sans jugement et attentivement elle s’aperçoit très vite que je suis allé relativement vite dans mes démarches tests de grossesse, médecin, prise de sang.… Elle m’explique le déroulement et me propose une écho de datation, on ne voit rien( je le sait à peine 3 semaines) on opte donc pour la 2 solution et là oui il est belle et bien là très petit mais bien présent … je me concentre et ne change rien à mon discours. Elle me propose un Rdv le lendemain à 9h30 pour la prise du premier cachet. Lendemain 9h30 tapantes je suis là , elle me dit vous me paraissez sereine et posé … Oui bon je ne suis pas surhumaine ca me travaille ce n’est pas rien je le sait mais je sait ce que je veux et ce que je ne veux plus… cachet pris elle m’explique la Démarche à suivre pour la suite dans 48h l’épisode final d’une leçon que je n’oublierai pas…
Et voilà le voilà ce jour car c’est aujourd’hui. J’ai pris vers 8h30 un cachet de Misoprostol suivie d’un anti-inflammatoire et d’un vogalene 30 mn avant je m’allonge et j’attend… Rien ne se passe… bon ne me dite que je fait partie des 5% d’échec comme le pillule du lendemain svp… 10h30 je prend donc le deuxième comme indiqué sur ma fiche de liaison, je sens que qq chose travaille mais pas de douleurs, non je n’ai pas souffert!!! Je ne me suis pas vidée, je n’ai pas vomis et d’ailleurs je m’en inquiéter même ( ayant tout lu sur divers forum) me voilà depuis 2h devant la télé en présence de mon conjoint et je m’inquiète … Tien qq chose me revient marché un peu accélérerait le travail ( c’est dingue comment les procédés se ressemble) je me lève donc , fatigué et la sayez le processus est enclenché je perd peu de sang , je vais au toilette je sent qq chose partir je ne regarde pas car à 3 semaines je pense qu’il est impossible de distinguer un caillou ou autre je me rallonge qq douleurs largement supportable me tire en bas du ventre je respire en grand coup et m’endort. Il est 13h47 je suis fatigué mais soulagé. Je n’ai pas de douleur, je perd mais pas abondamment je n’ai pas d’appétit mais je vais bien MERCI !! La sage femme m’avait dit que d’un point de vue psychologique si on était en accord avec sois même le travail serait moins pénible.. réalité ? Je ne sait pas mais je suis soulagé je n’ai jamais pris une aussi grande décision de ma vie et qui plus est la mienne , la nôtre. … j’en ai parlé à peu de personnes aucuns jugement, du soutient et de la compréhension. On pourra me dire tu a été peut-être un peu trop vite? À quoi bon reculer l’échéance si je ne l’ai pas désiré cela sera til mieux plus tard ?je n’aurai q’un enfant dans ma tête c etait déjà acté depuis 2 ans. Un enfant ce n’est pas un jouet c’est un enjeux reflechis et voulue désiré ne se souciant pas des années à venir ce n’était pas le cas…
La seule chose à laquelle je pense c c’est comment a tu pu devoir passer par là à ton âge? Et bien oui comme quoi ça n’arrive pas qu’aux autres, sous contraception, trop jeune, pas le moment, non désiré bref je fait partie de ces femmes à qui c’est arriver. Rdv dans 15jours pour une écho de contrôle. Je suis sereine l’après je ne le connait pas et on ira étape par étape …
Ne culpabilisé pas si votre décision est réfléchies, c’est un cap à passé mais écouter votre coeur, vos pensées vous seule êtes maître de votre avenir. … vos choix, votre corps, vos envies…
JE VAIS BIEN MERCI!